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DYSCORDIA – The Road To Oblivion

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Je ne pense pas qu’il soit encore nécessaire de vous présenter la formation Metal Mélodique courtraisienne Dyscordia. Mes collègues et moi-même avons déjà eu l’occasion de vous vanter les mérites de cet éternel espoir du Metal Belge à l’occasion de divers comptes rendus de concerts, d’interviews et, surtout, par le biais de nos chroniques de leurs trois premiers albums “Twin Symbiosis“, “Words In Ruins” et “Delete/Rewrite“, parus respectivement en 2013, 2016 et 2020.

Pour l’enregistrement de ces trois premiers opus, Dyscordia avait pris le parti de délocaliser le travail de production et de mastérisation dans la lointaine Suède en confiant les deux tâches aux orfèvres de la console que sont Jens Bogren (Katatonia, Opeth, Amorphis, Amon Amarth, etc.) et Tony Lindgren (Elvenking, Enslaved, Leprous, etc.). Crise économique et empreinte carbone oblige, probablement, le groupe a, cette fois, revu son budget à la baisse en se chargeant lui-même de la production et en confiant le mixage et la mastérisation de sa nouvelle plaque à un artisan local : Yarne Heylen. Bonne nouvelle : la qualité sonore le l’album « The Road To Oblivion », disponible depuis la mi-avril, n’a pas vraiment souffert de ce petit réajustement géographico-financier. Il faut dire que l’ami Yarne, qui est aussi le bassiste du gang Death Metal anversois Carnation, n’est pas un novice en matière de bidouillage de consoles, puisqu’on peut lire son patronyme sur les crédits des réalisations d’une petite quarantaine de groupes Metal belges, au nombre desquels on retrouve, entre autres, Cathubodua, Serpents Oath, Scavenger et Exoto.

Autre changement notable depuis la sortie de l’album “Delete/Rewrite” en pleine pandémie mondiale, Wouter Debonnet, qui était le batteur original du groupe, a laissé sa place derrière les fûts à Chevy Mahieu, ex-membre du groupe Death Metal progressif gantois Entheogen.

Pour le reste, pas de grosses surprises. Dyscordia nous expose à nouveau sa vision très personnelle du Metal Mélodique contemporain ; à savoir, un Power Metal racé et puissant, joué à trois guitares, teinté d’influences progressives et symphoniques mais ne rechignant pas, lorsque c’est nécessaire, à flirter avec la hargne du Death Metal Mélodique et, à de plus rares occasions, à la noirceur du Gothique. Depuis la formation du groupe en 2010, cet amalgame savoureux, plutôt unique au royaume vacillant de Philippe et Mathilde, a fait recette en Belgique et à l’étranger, en portant le sextuor sur de prestigieuses planches festivalières européennes et en lui permettant de jouer en support de formations telles que Primal Fear, Ensiferum, ReVamp, Alestorm et At Vance et l’on comprend parfaitement qu’il ne tienne pas particulièrement à modifier sa ligne sonore.

Si vous connaissez Dyscordia et que vous avez apprécié les albums précédents, il n’y a pas vraiment de raison que cela change. Si, par contre, vous n’avez jamais entendu parler du groupe, « The Road To Oblivion » constitue incontestablement une excellente introduction à l’univers musclé et mélodique des Courtraisiens.

L’album :

  1. The Passenger” (05:02)
  2. Hell” (04:52)
  3. Oblivion” (05:38)
  4. Interlude” (03:49)
  5. Endgame” (04:43)
  6. Toxic Rain” (04:29)
  7. The Demon’s Bite” (04:24)
  8. Infinite Fantasy” (07:37)

Le groupe

  • Piet Overstijns: Chant
  • Stefan Segers: Chant, guitares
  • Martijn Debonnet: Guitares, chœurs
  • Guy Commeene: Guitare lead
  • Wouter Nottebaert: Basse, chœurs
  • Chevy Mahieu: Batterie

Bandcamp

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Pays: BE

Autoproduction / Promo Hardlife Promotion

Sortie: 2024/04/17

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