Le NoiZ’Rock édition 2024 : un festival familial mettant en valeur le terroir métallique !
C’est par le biais de Didier Gtr (bassiste et membre du groupe No Sucks’s…mais aussi membre de Anamnesis) que je découvre ce festival se déroulant en terres du Condroz et justement, No Sucks’s y joue avec bien d’autres formations métalliques belges donc, je décide de prendre la route et de laisser traîner mes souliers et mes oreilles du côté du village de Noiseux. Un festival à caractère familial comme me l’expliquera l’organisatrice Audrey Magonet puisque, tous les bénévoles se connaissent et sont d’ailleurs souvent voisins, un festival dédié aux groupes belges et plus particulièrement aux formations métalliques du terroir wallon et bruxellois, un festival ouvert à toutes les déclinaisons du métal allant du punk-métal au metalcore sans oublier le glam-rock et ce bon vieux classic heavy-metal…la ‘old-school’ ou encore la new wave of heavy-metal ! Notons aussi cette belle initiative concernant les gobelets qui ici, ne seront pas sujets à caution mais qui, seront remis aux festivaliers en leur faisant confiance pour ce qui est de la restitution au bar…et manifestement çà marche sinon pour celui qui veut retourner avec, il devra laisser la modique somme de 1€ à la sortie…top l’idée !
Faits marquants en ce début de festival ou plutôt lors des deux premières prestations auxquelles j’ai assisté, la présence d’un batteur se retrouvant rapidement en sous-vêtements et assurant en fait deux concerts d’affilé félicitons cet exploit mais aussi, un bassiste qui lui-aussi s’est retrouvé rapidement torse-nu à croire que la chaleur sur scène était déjà forte dès le début de cet après-midi ? Restons sur ce bassiste qui outre le fait qu’il soit membre (basse et chant) du groupe Asile ça ne s’invente pas (pop rock punk post apocalyptique d’appartement, ça ne s’invente pas non plus), et aussi l’ingé-son de ce festival donc, double casquette pour un homme plein de ressort qui avec ses deux comparses, nous délivrent effectivement un punk-rock/punk-métal coloré de hardcore plutôt sympa et assez vivifiant !
https://www.facebook.com/Asile.Asile.Asile.Asile.Asile
Passons donc à la prestation du groupe No Sucks’s mais avant cela parlons un peu de la genèse du groupe qui au départ d’une bande de potes, est devenu une vraie famille pour donner suite aux liens construits entre les différents membres puis, est resté une bande de potes. Côté musique c’est donc près de 30 ans d’amitié et de métal avec quelques breaks et finalement lors de l’anniversaire d’un certain Didier Gratoir (basse), un redémarrage récent avec pour ambition l’écriture et des concerts sinon pour ce qui est des liens familiaux, les musiciens ont essayé de me l’expliquer mais après 30 secondes j’avais déjà décroché ! Pour ce qui est du show proposé, on retrouve effectivement un son et un style apparenté à la fin des eighties et puis des années 90 avec aussi, une coloration à la fois plus ’classic heavy metal’ ou ’old school’ mais aussi une coloration hardcore avec un chant à deux voix et donc deux timbres…deux styles sans oublier un son des guitares (qu’elles sont belles) avec son pesant d’aigus à faire tomber toutes ses dents !
No Sucks’s
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Changement de style avec le groupe bruxellois Strawberry Storm qui, nous délivre un glam-rock/glam/métal (mouvement démarré dans les seventies et qui perdurera jusque dans les eighties, référence à des groupes comme Slade ou un certain David Bowie…) digne des grandes formations car sur scène, l’on retrouve à la fois ces tenues colorées à paillettes, ces grandes bottes ou encore ces longues chevelures (on se rappellera aussi KISS ou les Twisted Sister…). Ajoutons aussi une énergie folle sur scène avec des attitudes fidèles aux décennies passées pour une formation qui, débarque avec une partie de son matériel à la suite d’un malencontreux accident mais qui, saura délivrer une chouette prestation tintée de rock’n’roll !
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On continue notre petit tour des shows donnés avec celui du groupe de metalcore One Hour (Rochefort) dont je retiendrai d’une part, cette petite note de rose que l’on retrouve çà et là sur les musiciens et d’autre part, ce chanteur érayé pour lequel je me demande comment il arrive encore à chanter et parler après un si long travail guttural…un chanteur aux attitudes du rapcore (pas le raptor, c’est dans Jurassic Park)…sans pas oublier de préciser que lorsqu’il regarde la set-list, il se dit ah c’est bon çà et effectivement c’est bon pour le public avec un métal plein de nuances où l’on louvoie entre heavy-métal pur et punk-hardcore. Mais si je voulais être complet, je préciserais l’excellent prestation à la guitare (jolie d’ailleurs) d’un musicien aux tatouages impressionnants…une vraie œuvre d’art, ne craignons pas les mots ! Ah oui j’oubliais de préciser que le chanteur et le batteur (grâce à des micros-satellites) se sont retrouvés dans le public…c’était plutôt sympa !
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J’en termine avec le dernier groupe que j’ai pu voir en l’occurrence Dogmeat qui de son côté, délivre un métal lui-aussi bourré de nuances une sorte de métal-alternatif où, un chant à deux voix là-aussi vient se greffer sur un métal parfois mélodique et parfois lourds, rehaussé de diverses programmations. Un travail vocal où les deux chanteurs n’ont pas hésité à venir au plus près du public avec à nouveau une attitude propre au rapcore pour une prestation qui, n’a laissé personne indifférent !
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En tout cas pour moi, c’était une chouette première expérience et je n’hésiterai pas à revenir pour une prochaine édition. Chapeau bas à toute l’organisation !