La proto dance pop d’Abraxas, concept nouveau ?
Formé à Paris en 2007 et auteur d’un premier album autoproduit racontant la vie – vous lisez bien – d’un phacochère (ʺWarthogʺ), le groupe Abraxas est pour le moins imaginatif. Tino Gelli, Jonas Landman, Solal Toumayan et Léon Vidal se revendiquent à la fois enfants des Seventies (Pink Floyd, King Crimson) mais également héritiers de la scène dance rock d’aujourd’hui (Metronomy, Late Of The Pier, Of Montreal ou Connan Mockasin). Repéré par l’agence Samla Music, Abraxas (qui tire son nom du fameux album de Santana) se fait connaître sur les scènes parisiennes, marseillaises ou avignonnaises avant de réaliser son premier EP. ʺTotemʺ contient cinq titres hyper-dansants, flirtant sans complexe avec le disco et le funky, sous une atmosphère rock et électro. On pourrait imaginer leur style par le truchement de la rencontre entre Franz Ferdinand, Klaxons et Boney M.
Quoiqu’il en soit, le large spectre musical défendu par Abraxas (qui vient aussi chatouiller le psychédélisme sur ʺKayakʺ) pourra séduire de nombreux auditeurs amateurs de dance-floors. Abraxas qualifie lui-même son style de proto dance pop, en imaginant être un pionnier du genre. Les Bee Gees survivants, Darryl Hall et John Oates ou les Sparks doivent rigoler sous cape…
Liste des morceaux du EP :
- Deep down in the middle of Shangai
- Guatemala
- Democratie
- Kayak
- Death of Poussyflex