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TESS PARKS – Pomegranate

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« Pomegranate » est le troisième album solo de l’auteure-compositrice-interprète canadienne Tess Parks. Sorti le 25 octobre dernier sur le label londonien Fuzz Club Records, il fait suite à « Bloodhot » (2013) et « And Those Who Were Seen Dancing » (2022). Entre les sorties de ces deux premiers opus solitaires, la vocaliste avait également collaboré avec Anton Newcombe, le leader du groupe Rock Psychédélique / Expérimental californien The Brian Jonestown Massacre. Cette association de malfaiteurs psychédéliques est immortalisée sur deux albums (« I Declare Nothing » en 2015 et « Tess Parks & Anton Newcombe » en 2018) mais ceci est une autre histoire.

Je reviens donc à ce « Pomegranate » sur lequel, si l’on en croit la page Bandcamp qui lui est consacrée, on retrouve toutes les sensations suivantes : […] la nostalgie, le chagrin d’amour, l’impression d’être empli d’amour pour toutes choses […]. Ayant un peu passé l’âge des chagrins d’amour et n’étant plus vraiment empli d’amour pour un bon nombre de choses, j’avoue n’avoir été inspiré que par le côté ‘nostalgie’ de l’affaire. Et en premier lieu, par la nostalgie des longues grasses matinées douillettes passées, en demi-sommeil, bien au chaud sous la couette. Parce qu’il faut bien l’avouer, « Pomegranate » n’est pas l’album à écouter si vous vous préparez à une compétition sportive ou que vous entamez une dure journée de labeur. Tess Parks y susurre, de sa voix somnolente, de languissantes balades psychédéliques sur lesquelles ses vocalises éthérées se mêlent à d’envoutantes notes de guitare électriques et acoustiques, de claviers divers et variés et même de flute. Quelques titres comme « Surround » ou « California Dreaming« , par exemple, sont légèrement plus rythmés que les autres, mais pas assez, cependant, pour pouvoir me sortir de l’agréable torpeur qui m’envahit chaque fois que le joli vinyle jaune qui m’a généreusement été envoyé par le label tourne sur ma platine.

En raison d’une addiction maladive à la sobriété, je n’ai pas eu l’opportunité de tester l’écoute de « Pomegranate » sous influence, mais il est raisonnable de penser que c’est la meilleure façon d’ouvrir les portes menant à l’appréciation totale et inconditionnelle de l’album.

Un album à tester donc, si, comme les hippies d’antan, vous êtes empli d’amour pour toutes choses et que vous préférez le psychédélique enfumé lorsqu’il est joué en douceur plutôt qu’à grands renforts de décibels. Attention quand même. L’écoute de « Pomegranate » peut générer, chez certaines personnes, une perte de vigilance et un état de somnolence. Il est déconseillé de l’écouter en manipulant des machines et des engins lourds. Il est probablement illégal de l’écouter au volant d’une voiture.

L’album :

  1. Bagpipe Blues“ (05:10)
  2. California’s Dreaming“ (03:24)
  3. Koalas“ (03:33)
  4. Lemon Poppy“ (03:21)
  5. Charlie Potato“ (06:10)
  6. Crown Shy“ (04:49)
  7. Running Home To Sing“ (05:17)
  8. Sunnyside“ (04:31)
  9. Surround“ (03:04)

Le groupe

  • Tess Parks – Chant et cloches Tingsha (piste 5)
  • Ruari Meehan – Guitares électriques, guitares acoustiques, guitare basse, claviers d’orgue, orgue Farfisa, synthétiseur de basse, piano Rhodes, chœurs et percussions
  • Francesco Perini – Orgues, Mellotron (pistes 2 et 9), Orgue Farfisa (piste 2), Piano (piste 3), Guitare basse (pistes 3, 4, 7) Synthétiseurs (pistes 7 et 9)
  • Marco Ninni – Batterie, percussions (pistes 1-7 & 9)
  • Molly Lewis – Sifflement vocal (piste 3)
  • Kira Krempova – Flûte (pistes 1 et 5)
  • Oscar Robertson – Piano Wurlitzer (plage 5)
  • Joe Butler – Cordes (plage 6)

Site Officiel

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Bandcamp

Pays: CA

Fuzz Club FC246 – Promo No Exit PR

Sortie: 2024/10/25

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