AMNEGA – Red Bracelet
Le taulier d’AmnegA, c’est Didier Strentz. C’est lui qui fonde le groupe après avoir traîné ses bottes (dans les années 90) chez les death/thrashers alsaciens de Mercyless et avoir milité dans d’autres gangs moins réputés de la région tels que Boost ou Sarcastic Existence. En 2008, après une légère période d’inactivité, le bassiste troque son instrument de prédilection pour une six-cordes flambant neuve et un micro. Il recrute une équipe de jeunes loups pour le seconder dans le nouveau projet dont il est non seulement le fondateur, le guitariste et le chanteur mais aussi le manager. Fin 2001, c’est encore lui qui signe la production, l’enregistrement, le mixage et la mastérisation de « Red Bracelet ». Si la qualité sonore est plus qu’acceptable pour une autoproduction, il nous faut tout de même déplorer ce ‘petit’ défaut inhérent à toute formation hexagonale qui se respecte : l’accent franchouillard un peu trop prononcé. (NDR : entendre dans la même phrase ‘Ze Bracelet et Ze deasss’ c’est à la limite du supportable).
’Groupe de métal sans étiquette particulière qui tire sa force de sa capacité à évoluer dans des styles allant du death thrash au rock gothic metal’. C’est par ces mots que le quatuor basé à Metz (Lorraine) a choisi de se présenter sur le feuillet qui accompagne son premier CD promotionnel. Après avoir soumis à plusieurs reprises le furieux « Red Bracelet » à nos conduits auditifs fraîchement décrassés, nous sommes tentés de rectifier le tir de la manière suivante ’Groupe Thrash Métal ayant la capacité de faire sonner tous les styles qu’il désire aborder (métal mélodique, métal gothique, métalcore ou death métal) comme du thrash métal’.
De là à dire qu’Amnega n’est pas aussi diversifié qu’il voudrait le croire, il n’y a qu’un pas que nous franchissons allègrement. Attention, nous ne le faisons pas dans l’intention de dénigrer le talent de ce combo plus que prometteur, mais bien parce que nous pensons vraiment qu’il gagnerait en crédibilité s’il faisait son ‘coming out thrash métallique’. Car il ne faut pas se leurrer : ces riffs tranchants, ces vocaux écorchés, cette rythmique percutante et cette basse qui fait claquer les enceintes ; c’est bien du Thrash Métal. Et ce n’est pas un ralentissement occasionnel de tempo ou l’ajout de quelques vocaux plus graves qui feront de ce ‘Nuclear Assault en puissance’ le nouveau Type-O-Negative.
Alors amis messins, faites-nous plaisir et criez haut et fort : ‘We Love Ze Thrash Metal’ !
Liste des morceaux (40’49) :
- Visual Impact (5’49)
- Flores Martyrum (4’59)
- Red Bracelet (3’28)
- The Crusader (3’32)
- Emerged From The Dark (5’03)
- Known Unto God (4’26)
- Sinequanone (4’22)
- Rejected Sense (4’52)
- Amnega (4’13)
Le groupe :
- Clément Denys : Batterie
- Didier Strentz : Guitare / Chant
- Sébastien Herqué : Basse
- Benoît Decker : Guitare
Pays: FR
Autoproduction
Sortie: 2011/09/21