DEATH STRUCTURE – Le Déni

Death Structure est quatuor Death Metal Moderne basé dans la ville de Lille, sur le côté Nord de l’orgueilleux Hexagone qui jouxte notre patrie bancale. Formé en 2016 par le guitariste Simon Ranwez et le bassiste Sébastien Delcroix, le groupe a enregistré un premier EP intitulé « Asphyxiate » en 2017, avec le soutien rythmique de son compatriote sudiste Romain Coulon (ex-Agressor, ex-Benighted et actuel Spheric Universe Experience). Après s’être déniché un cogneur plus local en la personne de l’ex-DunkelNacht Max Groemare et un hurleur à sa démesure (NDR : fièrement prénommé Charles-Henri par ses géniteurs mais qui, pour rester simple probablement, préfère se faire appeler Charly), Death Structure s’est rodé sur toutes les scènes des Hauts-de-France. Profitant d’une pandémie bien méritée par l’humanité agonisante pour travailler et mettre en boite ses compositions les plus récentes, le quatuor a autoproduit son premier album « Paroxysm » en décembre 2021.

Quatre ans plus tard, Death Structure est de retour dans les tiroirs des platines laser et sur les plateformes numériques avec un tout nouvel opus intitulé « Le Déni ». Cette fois, le gang lillois bénéficie du soutien logistique et promotionnel du Label/Agent de Promotion M&O Music et ses décibels distordus devraient résonner bien au-delà frontières territoriales de la nation Cht’i.

Death Structure se réclame de la scène Death Metal Mélodique et revendique une affiliation avec les  mastodontes de la modernité brutale que sont Meshuggah, Decapitated, Gojira et The Black Dahlia Murder. Autant dire que, si comme l’auteur de ces lignes, vous bénéficiez d’une expérience de la vie étiquetée « Génération X » (NDR : c’est-à-dire que vous êtes né entre 1965 et 1979),  vous risquez de souffrir d’une légère carence en mélodies organiques et en démonstrations solitaires. Pour les générations suivantes (NDR : Y = 1980-1994, Z = 1995-2009) et, surtout pour  les avides de violence standardisée, de riffs saccadés, de grooves décapants et de verbalisation gutturales : pas de souci. « Le Déni » est un album capable de satisfaire la plupart des besoins. Le groupe pourrait même convaincre la génération Alpha (NDR : les futurs wokistes nés après 2010) puisqu’il se pose lyriquement en fier défenseur de l’environnement et, comme semblent l’indiquer le titre de son album et l’illustration de sa pochette, en alarmiste du réchauffement climatique (NDR : un point sur lequel, évidemment, nous le soutenons à 100%).

« Le Déni » est donc un album de son temps. Un disque violent et lourdement chargé en bonnes intentions que, probablement, on préfèrera télécharger ou écouter en streaming plutôt que d’acquérir en version physique et que l’on prendra son pied à écouter quelques fois avant de passer un autre qui sonnera étrangement de la même manière. La façon d’écouter de  la musique à bien changé au cours des dernières années. Continuer à ne pas l’accepter, comme nous le faisons, nous les gâteux de la génération X, c’est ça aussi, le déni.

1. « A critical point of humanity » (4:03)
2. « Immutable » (3:46)
3. « Made for nothing » (4:10)
4. « Mental Journey » (3’30)
5. « Insidious » (4:14)
6. « Le Déni PART 1 » (1:46)
7. « Le Déni PART 2 » (4’31)
8. « Fondement » (4:31)
9. « You know you have to » (4:19)
10. « Stupid paradise » (4:57)

Le groupe

• Charles-Henri Leroy — Chant
• Simon Ranwez — Guitares
• Sébastien Delcroix — Basse
• Maxime Goemaere – Batterie

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Pays: FR

M&O Music 382

Sortie: 2025/02/07