CITY OF LIGHTS – Before the suns sets
Frontiers Music accueillie ici ce nouveau groupe City Of Lights qui est la résultante de la rencontre du guitariste et compositeur Neil Austin, sujet britannique, et du chanteur Manos Fatsis (Odyssey Desperado, Hideaway). C’est Austin, avec sous le bras une collection de chansons nouvellement écrites et inspirées du hard rock classique des années 80 et du renouveau de l’AOR, qui déniche Manos Fatsis sur les réseaux sociaux et lui propose cette collaboration, que l’on jugera très fructueuse.
Neil Austin cherchait un vocaliste à l’impeccable caisse de résonnance, un stentor, une corne de brume. C’est en découvrant Fatsis sur l’album ʺDon’t miss the sunsetʺ d’Odyssey Desperado ou sur le premier album d’Hideaway qu’il décide de mettre la main sur ce tonitruant Grec. Il fallait de plus une solide section rythmique pour donner de l’ampleur au projet, et ce sont les frères Robin et Mats Eriksson (basse et batterie) qui laissent momentanément leur groupe Degreed pour venir mettre la main à la pâte.
Mais Neil Austin ne veut pas se contenter d’un simple quatuor qui exécuterait ses chansons. Il récolte sur sa route un petit paquet de musiciens chargés de poser des solos par-ci par-là sur l’album. C’est ainsi que seront crédités les guitaristes Nathan Doyle, Daniel Johansson (Degreed), Christoffer Borg (Taste, ex-Art Nation) et Mike Kyriakou, ainsi que les claviéristes Joel Selfors (Creye) et Mikael Blanc (Degreed, Paralydium). Avec une pochette signée Nello Dell’Omo et un mixage et une mastérisation exécutées par Erik Gavfelin Wiss (Creye, Cruzh, Cap Outrun), tout est prêt pour un grand album de hard rock mélodique et AOR comme on savait les faire dans les années 80.
Et en effet, cet album ʺBefore the suns setsʺ est éclatant d’électricité souveraine et de puissance mélodique. City Of Lights imprime une dynamique solide et un enthousiasme imprenable dans l’interprétation de chansons fiévreuses, à l’énergie et à la classe impeccable. La section rythmique ne prend pas de gants et marque le tempo avec force et habileté. Au niveau vocal, c’est un festival, entre la voix impériale de Manos Fatsis et les harmonies vocales finement travaillées de ses compagnons. Des solos de guitare véloces et volubiles parcourent les morceaux pour appliquer une touche d’athlétisme sonore à l’ensemble et le moins que l’on puisse dire, c’est que le fan de hard mélodique/AOR/métal raffiné ne va pas s’ennuyer.
La cohérence du disque est superbe et tous les morceaux ont leurs petites pépites à révéler, des débuts pétaradants ʺRacing on the redlineʺ, ʺHeart’s on fireʺ en passant par ʺGive me back my heartʺ, ʺPut your heart on the lineʺ, le revigorant ʺSnake eyesʺ ou le musclé ʺMidnight clubʺ. Même les moments romantiques dédiées aux demoiselles (ʺEmilyʺ, ʺJoannaʺ) envoient d’énormes salves électriques qui remuent ciel et terre. On termine un peu plus en douceur avec ʺHow to loveʺ et ʺBefore the sun setsʺ, ce dernier morceau gardant quand même quelques ressources énergétiques afin d’achever cet album dans la grandeur.
Voilà un excellent début pour ce jeune groupe City Of Lights, dont on espère qu’il ne s’en tiendra pas là. Une suite, si elle se place dans le même sillage, serait effectivement plus que bienvenue.
Le groupe :
Manos Fatsis (chant)
Neil Austin (guitare rythmique, chœurs, programmation)
Robin Eriksson (basse et chœurs)
Mats Eriksson (batterie)
L’album :
ʺRacing On the Redlineʺ
ʺHeart’s On Fireʺ
ʺEmilyʺ
ʺHeat of the Nightʺ
ʺDying Lightʺ
ʺGive Me Back My Heartʺ
ʺPut Your Heart on the Lineʺ
ʺSnake Eyesʺ
ʺJoannaʺ
ʺMidnight Clubʺ
ʺHow to Loveʺ
ʺBefore The Sun Setsʺ
https://www.facebook.com/cityoflightsbanduk/
Pays: GB
Frontiers Music
Sortie: 2022/02/11