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Un artiste belge fait honneur aux grands courants musicaux US !

Et je pèse mes mots lorsque je considère l’artiste/guitariste/chanteur/compositeur Thomas Frank Hopper comme un digne représentant perpétuant la grande tradition des courants historiques de l’histoire musicale américaine comme le blues ou le rock’n’roll. Retrouvant même quelque part l’âme des débuts entre 1960 et 1970 aux racines du blues-rock ou du Chicago blues selon les appellations, le musicien belge a manifestement assimilé les fondements de divers styles emblématique de l’histoire du rock, rendant en quelque sorte hommage à de grands noms que sont William James Dixon, Muddy Waters ou Jimmy Reed sans oublier que, l’Angleterre aura aussi joué un rôle important à travers le travail d’un certain Eric Clapton…(liste non exhaustive d’artistes ou groupes US et britanniques) tout ceci pour créer une combinaison entre le rock et le blues où l’on retrouve l’esprit de l’improvisation et le développement de soli à la guitare électrique. Je reviendrai plus loin dans mon compte-rendu sur les contrées visitées mais aussi sur les diverses techniques utilisées sur scène…

Mais venons-en tout d’abord aux deux raisons qui m’ont amené à me retrouver ce vendredi 1er octobre à Modave et plus précisément dans la commune de Vierset-Barse car d’une part, je souhaitais découvrir le nouveau café-concert aux Deux Ours et ses oursons dirigé de mains de maître par Fred Macquet sans oublier sa compagne et d’autre part, de découvrir Thomas en concert puisque j’avais réalisé la chronique son album Bloodstone…ce qui me permettait de voir les deux facettes de l’artiste et de l’album, celle du travail en studio et celle en public !

Concernant la première je ne peux que féliciter Fred et toute son équipe, pour avoir réalisé un lieu de rencontre et de musique aussi chaleureux et vachement bien décoré, un havre de convivialité et de rock qui m’en rappelle d’autres. Un point de chute où il fait bon de passer une soirée entre amis ou seul, lorsque l’on est en mission comme votre serviteur avec bien sûr en accompagnement, une représentation musicale sur scène haute en couleurs et digne je pense des meilleurs clubs américains.

Pour ce qui est de l’hôte du jour et de ses quatre acolytes, sachez que c’était la seconde fois que Thomas Frank Hopper foulait les planches des deux ours un premier passage qui manifestement, a laissé des traces indélébiles auprès des déjà nombreux fans qui suivent le groupe mais aussi auprès de l’organisateur. Sur ce passons aux choses sérieuses avec d’entrée de jeu un contact extrêmement conviviale entre l’artiste et le public, Thomas étant manifestement une personne qui sait donner ou partager et surtout, prendre du plaisir à jouer…jouer d’entrée de jeu un blues-rock’n’roll vivifiant et chaud bourré de groove qui met directement l’ambiance dans la salle. C’est en place et vachement bien joué ce qui démontre un gros travail de répétitions mais surtout, un niveau technique élevé pour chaque protagonistes sans oublier, un travail vocal de haut-vol de la part de Thomas ce qui m’a littéralement scotché ! Ce type sait vraiment bien chanter et il sait monter en puissance quand il le faut…chapeau bas monsieur Hopper !

Mais revenons aux courants musicaux joués car si je vous ai déjà de blues et de rock sans oublier le blues traditionnel, sachez que le groupe à travers les compositions mais aussi le jeu aux instruments sait aussi, colorer sa musique de funk ou de soul lorsque les riffs de guitares se font cadencés et chaloupés histoire peut-être, de ne pas oublier d’autres styles émergeant lors des sixties voir des années 50 ou alors de rendre d’une certaine manière honneur aux afro-américains ayant fortement influencés la destinée du rock et ce…pour toujours. Parlons aussi des nombreuses contrées visitées grâce au groupe de ce soir, nous proposant tout simplement un grand voyage à travers de nombreux états US comme ceux de Chicago, du Tennessee, du Texas ou encore du Mississipi…

Parlons enfin des techniques utilisées sur scène et outre le funk magistralement travaillé par le guitariste Diego, notre maître de cérémonie qui n’a pas ménagé sa monture ou plutôt ses guitares (comme sa voix d’ailleurs) nous a gratifié de merveilleuses démonstrations soit en mode Guitare Slide (effet de slider, technique qui consiste à faire glisser sur le manche et donc les cordes le Bottleneck pour modifier l’intonation des notes) soit en mode Guitare Lap Steel (une guitare électrique prévue pour jouer sur les genoux) ou même en mode plus traditionnel ! Mais il ne serait pas convenable d’oublier les autres protagonistes qui d’ailleurs n’ont pas démérité, je voulais parler de Jacob (basse et chœurs) qui lui-aussi sait se faire funky dans son jeu, Nicolas (batterie) et l’organiste du jour dont je ne connais pas le prénom (je m’en excuse d’avance) qui nous a proposé de très beaux passages eux aussi dans l’esprit du blues mais également du psychédélisme et donc des seventies.

Si je compte bien et en partant des années 50 jusqu’aux seventies, Thomas Frank Hopper et son groupe ont su nous offrir près de 20 ans de création de courants musicaux historiques et finalement indémodables puisque ce vendredi soir, ils ont su prouver qu’en 2021 on pouvait encore bouger voir frissonner au gré des notes de ces emblématiques courants musicaux. Du début à la fin tout a été joué avec groove et plaisir, démontrant les grandes compétences de tous les musiciens sur scène car jouer du blues-rock de cette manière-là, il faut être vachement bon ! J’en termine en précisant que c’est bel et bien sur scène que l’énergie et le savoir-faire de ce groupe s’exprime au mieux…mille fois merci à vous…merci Thomas t’es vraiment génial !

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