Raismes Fest 2023 – Jour 2 – Les bronzés font du Ch’ti !
Dimanche 10 septembre 2023. Dix heures du matin. Il est enfin l’heure de prendre la route vers Raismes. Aujourd’hui (comme hier), les amateurs de bonne humeur et de guitares acérées se réunissent pour célébrer le quart de siècle du plus authentique des festivals Hard Rock. Hier, en principe, mes collègues Gary et Hugues ont déjà fait le voyage et se sont abandonnés aux plaisirs coupables du Hard Rock Mélodique à la suédoise. D’ici quelques jours, peut-être, auront-ils le courage de nous dévoiler les détails croustillants de leur joyeuse équipée. Aujourd’hui, au château de la Princesse, le Rock’n’roll sera gras et velu. Cela va fleurer bon la sueur rance et les burnes chauffées à blanc ! Alors, forcément, c’est bibi qui s’y colle.
Passé l’ancien poste frontière d’Hensies, je me sens l’âme rebelle. Fenêtre ouverte, calvitie au vent, Robert Jon & The Wreck à fond dans l’autoradio, je pousse la Toyota Yaris jusqu’à 130 km/h (NDR : un plaisir inabordable sur les autoroutes de la mère patrie où les nids de poules et les radars sont rois). Je suis grisé à l’idée de revenir à Raismes. Je n’ai pas remis les pieds sur l’accueillante terre des Cht’is depuis l’apocalypse de 2020-2021 et cela m’a manqué.
Vous le savez si vous y êtes déjà allé : le Raismes Fest c’est le paradis bucolique du rocker. Le cadre naturel paisible, l’ambiance joyeuse et familiale, la programmation musicale exemplaire, l’organisation impeccable, l’accueil sympathique, le public chaleureux, les prix démocratiques, les toilettes propres ; tout y frise la perfection. Rien à voir avec la grande industrie des festivals de l’été. Ici, c’est du sur mesure pour l’amateur de musique électrique ; du cousu main pour celui qui, comme moi, aime se sentir bien et en bonne compagnie. Jusqu’ici, le plus grand souci de du festivalier Raismois a toujours été le choix de sa garde-robe. T-Shirt ou K-Way ? Moufles ou bracelets à clous ? Jeans molletonné ou kilt et string ficelle ? Grâce au travail acharné de nos amis climato-sceptiques, ces cruels dilemmes n’ont plus lieu d’être, car din s’chnord désormais, c’est canicule jusqu’à Noël.
Il est midi. L’astre du jour titille doucement le zénith, en cultivant les mélanomes de celles et ceux qui n’ont pas prévu de crème solaire. Bref, il fait chaud. À peine sur le site du festival, je croise l’ami Alain Boucly et son inséparable moitié. Quel plaisir de les revoir, quatre ans après notre dernier Raismes commun ! Comme toujours, lorsque qu’il apprend que je venu chroniquer en solitaire, le chasseur d’images du prestigieux Batteur Magazine me propose d’égayer ma triste te prose de ses lumineux clichés. Une offre généreuse que j’accepte volontiers.
À peine le temps d’aller me recueillir sur le panneau commémoratif qui rend hommage aux cinq membres de la ‘famille Raismes Fest’ disparus cette année, et surtout de verser une larme sincère sur le portrait de mon pote/compatriote Ruddy Lheureux (NDR : rappelé, il y a quelques semaines seulement au paradis des Heavy Rockers pour y ouvrir un stand de disques), que déjà, j’entends le premier riff de la journée.
Le responsable du tintamarre matinal, c’est Black Hazard, un rugueux quatuor Heavy Rock basé à Cambrai (NDR : à quarante kilomètres à peine de Raismes). Ouvrir le bal un second jour de festival, n’est pas une chose aisée. Il faut secouer les gueules de bois de la veille tout en tentant de convaincre celles et ceux qui, comme moi, ne sont pas encore tout à fait dans l’ambiance. Black Hazard s’en sort plutôt bien. Ses points forts : une guitare Heavy au possible, un chant gras et enthousiaste et, surtout, un batteur qui cogne dans un style délicat qui n’est pas sans rappeler Animal, le drummer-fou du Muppet Show. Bien que plus clairsemé que le haut de mon crâne, le parterre dur Raismes est convaincu. Moi aussi !
De Cambrai à Los Angeles, il n’y a qu’un pas, que nous franchissons en compagnie du groupe californien The Mercury Riots. Avec son Hard Rock’n’roll basique mi-AC/DC/mi-Hair Metal des 80s et son chant nasillard à la Vince Neil, le trio a vite fait de s’attirer les faveurs des Raismois qui, pour la plupart, aiment taper du pied en ressassant leurs souvenirs de jeunesse. Les Mercury Riots sont jeunes, remuants et n’ont pas un gramme de gras sur le bide. Leur fraicheur et leur enthousiasme contaminent rapidement l’assemblée qui, selon les envies de chacun, ‘headbange’ comme en ’83 ou remue lascivement du popotin.
Mon premier gros de cœur de la journée, je le dois à MOHO VIVI. Tous les headbangers de ma génération (en France et en Belgique Francophone en tout cas) savent qui sont Moho et Vivi. Au début des années 80, nous avons tous tenu en main les pochettes des 33 tours de Trust sur lesquels leur surnoms trônaient fièrement aux côtés de ceux de Bernie et Nono. Et je m’étonne un peu que de tels monuments du patrimoine Hard Rock français soient programmés aussi tôt dans la journée. Ceci, pourtant, n’a pas l’air d’offusquer les deux ex-Trust qui profitent simplement du bonheur d’être là. Depuis la mon arrivée, je vois les gaillards se balader sur le site, sourire aux lèvres et la main tendue à tout venant. Humbles et disponibles pour leur fans ils incarnent parfaitement l’esprit du Raismes Fest. Sur scène, Vivi (chant et basse) et Moho (guitare) et leurs deux compagnons de route alternent les chansons extraites de leur récent album « Kommando » avec des classiques de Trust. Certaines de leurs compositions personnelles, entrainantes et fortement chargées en Rock’n’roll attitude, sonnent parfois un peu comme les titres les plus musclés de Téléphone. D’autres, par contre, versent dans l’émotion pure. C’est notamment le cas du superbe « Malcom » écrit en hommage à Malcolm Young de chez qui vous savez. Vous vous en doutez, ce sont les classiques de Trust qui génèrent le plus de réactions au sein de la foule. Celle-ci s’époumone sur « Au Nom de La Race », « Les Templiers », « Préfabriqués », « Toujours Pas Une Tune » et, bien sûr, sur l’hymnique « Antisocial » repris à l’unisson (et ce-même si Vivi casse un peu le rythme en préférant le refrain anglais « You’re Anti-Anti-social » au plus classique « Antisocial tu perds ton sang froid » français.
Avec son Metal Progressif, composé sur papier millimétré, Threshold est un peu l’irritant grain de sable dans l’engrenage bien huilé de cette journée Rock’n’Roll. De plus, le quintette britannique joue de malchance. Rien ne va pour lui. Le son, qui était au top de la puissance et de la netteté jusqu’ici, bascule vers l’horrible dès que Richard West pose les mains sur les touches de son clavier. Une interruption de quelques minutes, un passage des techniciens sur scène résolvent les problèmes… pour quelques minutes. Seconde interruption, retour des techniciens, ajout d’un énorme ventilo derrière l’instrument et petite annonce au micro : «Il fait trop chaud. L’ordinateur du groupe s’est planté. Il faut le redémarrer et puis on peut reprendre le show ». Oui mais voilà, si l’ordinateur a chaud, le public aussi. Une grande partie de la foule s’éparpille dans le parc du château pour se réfugier à l’ombre des arbres. Allez, c’est reparti ! Cette fois le son est irréprochable. Par contre le cœur n’y est plus vraiment. Excédés par les soucis techniques, les musiciens font grise mine et le public hésite à quitter la douce fraicheur de l’ombre pour retourner dans la fournaise. Dommage.
C’est amusant comme on peut se tromper ! Si vous m’aviez posé la question la semaine dernière, j’aurais probablement émis un léger doute sur le bienfondé de la présence de Robert Jon And The Wreck au Raismes Fest. Il faut dire que la seule chose que je connaissais du groupe, c’était le CD-promo de son nouvel album « Ride Into The Light », reçu pour chronique il y a quelques jours à peine et qui d’amblée, m’avait semblé un peu trop « Soft » et trop « Radio Friendly » pour pouvoir satisfaire pleinement les authentiques hardeux du Raismes. En bref, bien qu’associé au style Rock Sudiste, le nouvel album me semblait bien plus ‘country’ que véritablement ‘rock’ et donc, bien plus Eagles qu’Allman Brothers Band.
Sur les planches du Raismes, par contre, il n’y a pas photo. Robert Jon Burrison et ses acolytes sont bel et bien les héritiers spirituels du gang des frères Allman et de Lyrnyrd Skynyrd. Tout y est : du look à la musique. La fusion parfaite du Rock, du Blues et de la Country. Les ballades épiques burnées et les montées en puissance Rock’n’roll, la guitare slide, l’orgue et le piano électrique, les chœurs et les longues jam instrumentales semi-improvisées. Pour quelques dizaines de minutes, les squatteurs du parc du château de la Princesse se voient transportés dans le Sud des États-Unis, à l’aube des Seventies et les sourires qui éclairent tous les visages démontrent qu’ils apprécient le voyage. Henry James Schneekluth, le fabuleux soliste du groupe semble vivre chaque note de ses escapades solitaires. Les harmonies vocales,qu’il partage avec Robert Jon Burrison touchent au divin. La fluidité des notes du piano de Jake Abernathie et le sourire permanent qui lui barre le visage contribue à assurer au quintette un immense capital sympathie qui se soldera, un peu plus tard, par un véritable assaut sur le stand merchandising.
Après ce que, personnellement, je considère comme la meilleure prestation de la journée, j’avoue avoir quelques difficultés à enter dans le Hard Rock compact et burné des Australiens d’Electric Mary. Le groupe, pourtant, semble bien décidé à démontrer qu’il n’est pas venu des antipodes pour jouer les second-boomerangs. La musique est Hard, entrainante, et souvent plus ‘groovy’ que purement ‘rock’. Elle semble enchanter celles et ceux qui, contrairement à moi, n’avaient pas vraiment apprécié les longueurs solitaires du gang de Robert John. Un show musclé, mais souriant ; une autre belle leçon de Rock’n’roll attitude.
J’avoue avoir eu des doutes au moment de me planter face à la scène sur laquelle s’installaient Mike Tramp est son nouveau groupe. Comme vous, probablement, j’avais succombé aux charmes de la musique de White Lion au début des années 80, avec ses riffs magiques et ses vocaux charmeurs. Oui mais voilà, quarante ans ont passé et l’idée d’assister au show d’un vieux-beau de 62 ans susurrant des chansons d’amour avec une voix d’éphèbe ne m’enchantait guère. D’autant que l’attitude de vielle diva amère qu’il semblait afficher sur les vidéos de présentation de son projet « Mike Tramp Songs Of White Lion » m’avait franchement refroidi.
Si cette journée de Raismes Fest m’a démontré quelque chose, c’est que, de plus en plus, je me fourre le doigt dans l’œil jusqu’au coude. Et comme Robert John And The Wreck l’a fait quelques instants plus tôt, Mike Tramp s’empresse de me faire ravaler la plupart de mes préjugés. Le concert démarre sur des chapeaux de roue avec le riff inoubliable du hit « Hungry » de ’87. Comme une forêt du sud touchée par la canicule, l’assistance (féminine) de Raismes s’enflamme. Bonne nouvelle pour les accros à la testostérone, la voix du gaillard a mué. Pas au point d’altérer son timbre unique, mais assez, cependant pour qu’on ne puisse pas le taxer de se complaire dans la niaiserie. S’ensuit une collection des classiques de White Lion ; Ce sont les mêmes, pour ainsi dire, que ceux que le vocaliste danois a réenregistrées au début de cette année pour l’album de son projet « Mike Tramp Songs Of White Lion » (NDR : paru chez Frontiers Music en avril). On passe de « Lonely Nights » à « Tell Me », puis à « Living On The Edge » et « Cry For Freedom », que le vocaliste dédie de manière un peu condescendante aux ‘pauvres gens de l’Ukraine’). Viennent encore « Little Fighter », « Don’t Come Easy », « Wait » ou encore « When The Children Cry » que Tramp utilise pour rendre hommage aux victimes du récent tremblement de terre marocain. « Broken Heart », « Lady Of The Valley » et « Farewell To You» clôturent le set. La plupart des titres sont joués sur un tempo légèrement plus lent que les versions originales. Tout au long de sa prestation, Mike Tramp se révèle amusant (à défaut d’être vraiment drôle). Il est détendu et sympathique. Il se montre reconnaissant envers le public français qui lui est resté fidèle (NDR : contrairement à ses compatriotes Danois, apparemment). Force est de constater lorsque l’on voit les sourires en coin et les gros plans dérobés en catimini par les téléphones portables, que malgré sa soixantaine bien entamée et une chevelure qui a beaucoup perdu de sa flamboyance, l’ami Mike a toujours un certain succès auprès de la gent féminine. Presque autant semble-t-il que par le passé. Et si le catalogue de groupies dans lequel il peut faire son choix est désormais plus souvent ouvert au chapitre ‘Milf’ qu’à la page ‘Schoolgirls’, il n’en reste pas moins un sacré charmeur. L’une des très bonnes surprises de la journée !
Un tribute en tête d’affiche ! Le monde est comme cela maintenant. La crise est partout et il faut se contenter de moins pour le même prix. Pourtant Purpendicular est très attendu à Raismes et ailleurs. Hier, au Zik Zak de Ittre, le concert du groupe était Sold-Out. La raison de son succès : de très bonnes chansons et, surtout, une légende à la batterie.
On pourrait se demander pourquoi, à 75 ans bien tassés et après avoir tourné pratiquement sans interruption depuis 1968, Ian Paice s’emmerde encore à prendre la route en compagnie d’un groupe de reprises. Il passe déjà le plus clair de son temps à se produire avec le Deep Purple original et à son âge, il serait sans doute prudent de prendre un peu de repos. Certain disent qu’il est insatiable. Que la scène est toute sa vie et qu’il ne peut pas se passer de tourner, même lorsque Deep Purple marque un temps de pose. Peut-être qu’ils ont raison. Je n’en sais rien. Mais je préfère penser que sa femme est méchante et qu’il cherche n’importe quelle excuse pour sortir de la maison. Cela le rend plus humain… et un peu plus proche de moi.
Depuis sa formation en 2007, Purpendiclar se targue de pouvoir fournir à son public une ‘Real Deep Purple Experience’ lorsque Deep Purple n’est pas disponible. C’est bien vendu. Mais ce n’est pas tout à fait vrai.
La scène du Raismes est plutôt dépouillée. Pas de backdrop, un clavier minuscule (NDR : si on le compare à la montagne d’orgues et de synthés que pilote Don Airey au sein du vrai Deep Purple) et une batterie légèrement moins fournie en toms que celles que Paice utilise lorsqu’il bosse pour la maison mère. Statut de star oblige, le batteur gaucher est le dernier à monter sur les planches. Sous les acclamations de la foule, il donne ses premiers coups de baguette sur l’hymnique “Highway Star” que Raismes, forcément, se fait un devoir de reprendre en chœur. La seconde chanson surprend un peu, car elle n’est pas de Deep Purple. Il faut se souvenir qu’entre 1979 et 1982, lorsque la machine Deep Purple était au point mort, Ian Paice avait également été le cogneur attitré de David Coverdale au sein de Whitesnake. Et c’est donc avec le fantastique “Walking In The Shadows Of The Blues” que continue la grand-messe. Robby Thomas Walsh, le maitre de cérémonie et clone vocal du Gillan diminué de la fin des années 90, semble un peu moins à l’aise que sur le titre précédent, mais il assure quand même raisonnablement. Un petit bond dans le passé avec “Hush”, l’antique hit de Joe South que Purple avait remis au goût du jour en 1968 et sur lequel Ian Paice se fend déjà d’un joli solo de batterie. Pour le fun (et la culture) Purpendicular y ajoute quelques notes de la comédie musicale “Jesus Christ Superstar” à laquelle Ian Gillan avait participé au tout début des années 70. Grand écart temporel ensuite, puisque Purpendicular nous propose de tester la plage titulaire de son nouvel album “Human Mechanic”; un titre qui, comme la plupart des chansons tirées de son propre répertoire, semble avoir été inspiré par les premiers efforts du Deep Purple ‘Mark VIII’ (NDR : celui des années 2000 avec Steve Morse à la guitare). Un “Lazy” plutôt mollasson, me conforte dans l’idée que même avec Ian Paice à la batterie, un tribute band reste toujours un tribute band. Cette chanson qui, d’ordinaire, me rend heureux, me laisse ici totalement indifférent. Bien sûr, Ian Paice foudroie comme le dieu du tonnerre qu’il est, mais ses compagnons de route, bien que techniquement impeccables, sont aussi vivants que des moules oubliées au fond d’une casserole un lendemain de braderie de Lille. Et ce n’est pas l’humour graveleux et les quelques coups de tambourin produits par l’ami Walsh qui feront oublier l’humour finaud dont fait généralement preuve Ian Gillan au moment d’interpréter ce classique des classiques.
“Ready And Willing” de Whitesnake, dédié à la mémoire du guitariste Bernie Marsden décédé le 24 aout dernier me réconcilie un peu avec Perpendicular. Un enchainement douteux avec le titre “No One’s Getting Out Alive” tiré de son nouvel album et quelques notes du standard “Fever” (jadis interprété, entre-autres, par la chanteuse de jazz Peggy Lee) nous mènent à un autre classique de Deep Purple : “Black Night”. Une fois de plus, Ian Paice se déchaine au milieu de musiciens compétents, mais scéniquement absents. Heureusement que les pépites du pourpre profond se suffisent à elles-mêmes et qu’elles n’ont pas besoin de support visuel pour fonctionner.
Mettant en pratique le vieil adage selon lequel “il faut se contenter de peu pour vivre heureux” Raismes souligne chaque nouveau titre de ses hourras et offre aux membres permanents de Perpendicular bien plus qu’ils ne le méritent (NDR : à moins qu’ils fassent comme moi et se concentrent uniquement sur l’intérimaire de luxe). Un petit extrait instrumental de “Pictured Within“, l’album solo de Jon Lord paru en 1997, me démontre qu’il ne faut pas forcément avoir un très grand clavier ou même beaucoup de charisme pour bien jouer du piano. Désireux de rester sur une impression positive, je choisis ce moment pour retourner au parking et éviter les encombrements du départ. La route est encore longue et demain, il faut se lever tôt pour aller jouer à “Comment tu vas ? Comme un Lundi !” avec les collègues.
Au loin, j’entends encore la sublime intro de “Perfect Strangers“… Merde, je l’adore, celle-là ! Tant pis. Des beaux souvenirs de ce 25ème anniversaire du Raismes Fest, j’en ai déjà plein. Je la ferai plus longue au 26ème.
Photos © 2023 Alain Boucly