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THINKING PLAGUE – Hoping Against Hope

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Je ne sais plus où j’en suis. Je ne suis même plus certain d’aimer la musique. Je blâme (amicalement) mes collègues de Music In Belgium et leur ouverture d’esprit fraichement découverte. Mais quelle idée ils ont eu d’élargir le scope de notre webzine à des genres aussi subversifs que le Jazz ou la chanson française ? Trop tard. La porte est ouverte et nous recevons désormais des albums aussi hermétiques que cet « Hoping Against Hope » fraichement sorti des esprits torturés du collectif américain Thinking Plague. « Hoping Against Hope » est un album qui pose beaucoup de questions et, malheureusement, je ne suis pas certain d’avoir les réponses. Pour le métalleux basique que je suis – né sous le règne de Black Sabbath, élevé au régime Iron Maiden, Saxon, Judas Priest – la question principale est simple : Mais qu’est ce qu’ils ont voulu faire ?.

C’est vrai, j’aurais pu tenter de trouver la réponse dans la bio fournie par le label Cuneiform Records. Cependant, les quatre pages tartinées recto-verso dans une police de caractères dont la taille ne doit pas dépasser les 8 ou 9 points ont rebuté le chroniqueur cinquantenaire atteint de presbytie que je suis. Je me suis arrêté à la première ligne (la seule à être imprimée en majuscules) qui conseille au lecteur du pamphlet d’archiver l’album en question au rayon ‘Avant-Progressif’, Art-Rock, Post-Rock, Post-Classique de sa collection CD.

« Hoping Against Hope » est, semble t’il, le septième album studio de ce collectif de musicien formé à Denver (Colorado) en 1982 par le guitariste Mike Johnson. Seul membre original et permanent du groupe, Johnson compose également toutes les musiques. Découpé en six plages relativement longues (NDR : la dernière approche le quart d’heure) « Hoping Against Hope » propose une musique atonale inaccessible au commun des Rockers ; un mélange déroutant de Progressif avant-gardiste, de Jazz, de néo-classique et de Rock, faisant la part belle aux sonorités du saxophone, de la guitare électrique, de l’accordéon et de la clarinette, sur lesquelles viennent s’incruster les vocalises étranges de la chanteuse Elaine di Falco.

Incontournable dans son genre, probablement, l’album ravira les intellectuels, les amateurs d’art et les accros aux disharmonies ultra techniques. N’appartenant à aucune de ces catégories, je vais aller m’écouter un bon vieil AC/DC. Bam Boum Tac, Bam Boum Tac. Simple, carré, compréhensible. J’en ai besoin… Tout de suite !

L’album (44’56) :

  1. The Echoes Of Their Cries (6’37)
  2. Thus Have We Made The World (5’38)
  3. Commuting To Murder (4’40)
  4. Hoping Against Hope (10’01)
  5. The Great Leap Backwards (3’57)
  6. A Dirge For The Unwitting (13’45)

Le groupe :

  • Mike Johnson : Guitares, Samples, Midi instruments
  • Mark Harris : Saxophones alto et soprato, clarinettes, flutes
  • Dave Willey : Basse, batterie, accordéon
  • Elaine di Falco : Chant, accordéon, piano
  • Robin Chestnut : Batterie, percussion
  • Bill Pohl : guitares

Pays: US
Cuneiform Records Rune 421
Sortie: 2017/02/10

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