MICROSCOPIC SEPTET (The) – The Micros Play the Blues
Figure emblématique de la scène musicale new-yorkaise dans les années 80, la formation Microscopic Septet démarre effectivement son périple vers 1980-1982, et ce, à travers de nombreuses époques. C’est en 2006 que le label Cuneiform s’intéresse à leur carrière en prenant en charge la réédition d’anciens morceaux et la publication de nouveaux opus. En tout et depuis 1983 la formation américaine trine derrière-elle de nombreux albums avec une première période allant de 1983 à 1988, puis de 2006 à 2017, avec ce « The Micros Pay the Blues » dont le titre complet est en fait « Been Up So Long It Looks Like Down to Me : The Micros Play the Blues » !
Formé par sept musiciens bien évidemment la formation compte parmi ses rangs Phillip Johnston (saxophone soprano et membre fondateur), Don Davis (saxophone alto), Mike Hashim (saxophone ténor), Dave Sewelson (saxophone bariton et chant), Joël Forrester (piano), Dave Hofstra (basse) et Richard Dworkin (batterie et percussions). Tout ce petit monde pour nous offrir un recueil de classic-jazz où domine bien sûr le son des différents saxophones ici accompagné par une section rythmique jazzy à souhait. Jazz de salon ou des petits clubs traditionnels, la musique est ici jouée avec finesse et doigté surtout lorsque le piano et le charleston posent un tempo plutôt calme. Alors les saxophones apportent une coloration plus enjouée, en gardant toujours en ligne de mire un jazz posé et mélodique.
La plupart des morceaux sont composés soit par Phillip Johnston soit par Joël Forrester, sauf une plage proposée par Joe Liggins. Dans cet album si les débuts paraissaient plutôt sages, le morceau « PJ in the 60s » nous embarque plus vers de l’improvisation ou même de l’expérimentation au niveau des saxophones, ici encouragés par des démonstrations de batterie. Puis on repart sur du classique avec les cuivres et le piano qui temporisent et favorisent un retour aux traditions des années 50 ou 60. si « When It’s Getting Dark » sonne plus rock’n’roll, la suite nous embarque encore une fois vers des sons étranges et bucoliques plus proches de l’expérimentation sonore.
Voilà encore un recueil fait pour tous les amoureux de jazz et bien sûr tous les amateurs des divers saxophones, ici parfaitement encadrés par le piano et la section rythmique. De belles démonstrations techniques pointues égrènent cette belle ballade au sein de ce merveilleux instrument qui est un des piliers du jazz !
– The Microscopic Septet Le Facebook
– The Microscopic Septet Extrait « Don’t Mind If I Do »
Pays: US
Cuneiform Records
Sortie: 2017/02/10