BENEATH A GODLESS SKY – Beneath A Godless Sky (EP)
‘#Djent’, ‘#Deathcore’, ‘#Metalcore’ ! Si vous êtes un habitué de notre feuille de choux digitale, vous savez déjà qu’il ne faut généralement pas plus que ces quelques mots clés pour réveiller le vieux con qui est en moi et m’inciter à ressortir le dossier de la théorie de la conspiration du Metal Moderne ; ce fléaux de la génération iPhone qui embrigade la jeune génération de musiciens (talentueux ou pas) dans sa grande entreprise de standardisation sonore (et capillaire) universelle !
Allez savoir pourquoi, je vais faire une petite exception et remiser mes hypothèses paranoïaques au placard pour parler de « Beneath A Godless Sky », le premier EP de la formation Djent/Deathcore parisienne Beneath A Godless Sky.
Il est 17h20 à l’heure où j’écris ces lignes. « Beneath A Godless Sky » tourne dans le lecteur de mon ordinateur depuis 8h30 ce matin (avec une interruption d’une demi-heure de 12h05 à 12h35). La durée totale de l’EP est de vingt quatre minutes et deux secondes. Un calcul mental rapide me permet donc d’affirmer que je l’ai écouté…attendez… euh… et bien… beaucoup de fois ! A mon grand étonnement, je ne me suis pas ennuyé une seule seconde. Pire même, je crois avoir passé un bon moment. Il faut dire que le groupe n’a pas ménagé ses efforts pour présenter cinq compositions de qualité (six si on ajoute l’intro) servies par une technique instrumentale imparable. Djent oblige, le palm mute Meshuggahien, les riffs syncopés et les polyrythmies constituent l’essentiel de la trame des compositions. Beneath A Godless Sky varie cependant les plaisirs en truffant ses compositions de changements de tempo et d’atmosphères et en proposant, à la manière des groupes progressifs plus ‘classiques’, une collection d’émotions diverses et variées. Hormis quelques très rares passages de chant clair, le chant est puissamment guttural, ce qui, pour moi en tout cas, est franchement un plus.
Nous ne sommes que le 12 janvier, et je tiens déjà mon disque ‘Metal Moderne’ de l’année. Ne m’en envoyez pas d’autre, s’il vous plait. Je ne serai sans doute pas aussi sympa la prochaine fois !
L’album (24’02) :
- Intro (1’10)
- The Wall (4’06)
- Divided (4’43)
- Broken Streets (3’56)
- Fake Smile (5’37)
- Faith + One (4’27)
Pays: FR
Autoproduction/Dooweet Agency
Sortie: 2016/12/06