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STARKILL – Virus Of The Mind

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Originaire de Chicago dans l’État américain de l’Illinois, Starkill est un groupe de death métal mélodique créé en 2012. Après un premier opus très prometteur intitulé «Fires Of Life» (sorti en 2013), beaucoup se demandaient si la bande à Parker Jameson allait réussir à confirmer tout le bien que l’on pensait d’elle. À peine une petite année s’est-elle écoulée que le groupe sort son deuxième album, intitulé «Virus Of The Mind».

Sans doute est-ce dû au fait d’avoir tourné avec des pointures comme Krisiun, Arsis, Wintersun, Fleshgod Apocalypse, Amorphis et Turisas, toujours est-il que l’horizon musical du groupe s’est bien élargi. La tonalité générale de l’album est désormais plus sombre, malgré la présence – et c’est une première – d’une voix claire sur des morceaux comme «Winter» Desolation», «Skyward» et «Before Hope Fades». Le chanteur Parker Jameson revendique d’ailleurs une certaine filiation artistique avec des groupes comme Nightwish, Witersun et Dimmu Borgir qui ont fait de la voix claire un instrument entièrement au service de leur musique.

Même quand un titre ouvre sur une intro hyper-mélodieuse de facture plus classique, très vite les rythmes effrénés du black/death metal reprennent le dessus avec une batterie à double pédale infatigable (Spencer Weidner), des arpèges comme s’il en pleuvait et des solos de guitare de haute voltige (Tony Keathley et le chanteur-guitariste Parker Jameson). Quant à la basse, elle est chatouillée par les mains expertes de Shaun Andruchuk.

Les deux principales caractéristiques de cet album sont la guitare presque omniprésente et une certaine influence de la musique classique. Les musiciens se disent aussi inspirés par des compositeurs de musiques de film comme James Newton Howard, Michael Giacchino, James Horner et Hans Zimmer. En ce qui concerne les thèmes abordés, les textes s’inspirent de l’œuvre de l’écrivain Richard Dwakins qui compare la religion et la foi à des virus biologiques et informatiques (d’où le titre de l’album).

Globalement, l’album s’écoute avec intérêt. Même sans être un fervent adepte du death metal, je dois bien reconnaître que le quatuor a tout pour séduire. Plutôt que de céder à la tentation de s’autoparodier, ils ont résolument choisi d’assumer leurs influences tout en créant leur propre signature. Les morceaux les plus speed passent un plus difficilement pour mes frêles oreilles, mais les qualités mélodiques de l’album sont indéniables. Un groupe en pleine maturation et déjà en train de préparer son opus suivant!

Pays: US
Century Media 9984692
Sortie: 2014/10/20

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