INERTIA – Dark Kinetic
’Inertia, un album évoluant entre Hard Rock et Rock, avec Henning Basse (Metalium, Sons Of Seasons, MaYan…) au chant et en tant qu’invité Greg Zlap (Johnny Hallyday…) à l’Harmonica.’ Ceci est l’unique phrase inscrite sur le flyer promotionnel que nous avons reçu avec l’album « Dark Kinetic » du groupe français Inertia. On la retrouve également inscrite sur le site web du label Backup Records qui publie l’album et sur celui de Roooar qui le distribue chez nous. Si nous la citons c’est que nous la trouvons ambigüe. Inertia serait le titre de l’album ? D’après la pochette, cela nous semble être le nom du groupe. Henning Basse est il le chanteur officiel ou est-il seulement un invité comme Greg Zlap ? Ce n’est pas franchement clair et cela nous donne l’impression d’une promo faite à l’arrache. Ceci est plutôt étonnant étant donné que Sylvain Rouvière, le guitariste fondateur du groupe, est également l’un des responsables de Backup Records et que la promotion devrait, en principe, être l’une de ses priorités.
Ceci étant dit, le message est passé : Henning Basse, la star teutonne du Power Metal, l’ex frontman de Metalium, le mec qui distille du chant clair sur les albums de MaYan et qui participe des projets aussi divers qu’Epysode et Hypnoside chante dans/sur Inertia. Après avoir ingurgité et régurgité « Dark Kinetic » à plusieurs reprises, nous ne cessons de nous poser la même question que le Géronte de Molière : ’Mais que diable allait-il faire dans cette galère ? ’
Car pour nous, « Dark Kinetic » ne fonctionne pas. Nous ne mettons pas en cause les qualités techniques des musiciens qui, manifestement, connaissent très bien leur affaire, mais bien le style musical développé et l’intérêt (le désintérêt ?) qu’il suscite chez nous. Inertia nous propose 14 titres (NDR : c’est long, quand on s’ennuie) d’un Rock mollasson dans lequel le côté ‘n’roll’ est totalement absent ; les compositions oscillent entre un Hard Rock mélodique sans grande saveur et un Rock très ‘eighties’ sur lequel le chant trop typé ‘Métal’ d’Henning Basse et l’utilisation récurrente d’une double grosse caisse nous semblent déplacés. Aucun titre ne sort vraiment du lot et après avoir écouté l’album cinq fois, nous n’en avons rien retenu.
Si l’on peut accorder une chose à Inertia, c’est qu’il s’est choisi un nom approprié ; l’une des définitions de l’inertie dans le dictionnaire Larousse est ‘Manque d’énergie’. Alors si même eux le disent…
L’album (53’50) :
- Abyss Road (3’42)
- Forsaken (2’55)
- Back On The Ground (4’07)
- Let It Go (3’38)
- What If (3’36)
- The Race (3’41)
- Red Line (2’46)
- Painting The World (4’16)
- Trajectory Seppuku (3’58)
- The Foam (3’05)
- Born To Die (4’27)
- Last Sunset (4’59)
- Dark Kinetic (3’36)
- The Wind (4’58)
Le groupe :
- Henning Basse : Chant
- Anthony Morel : Guitare
- Sylvain Rouvière : Guitare et arrangements
- Vincent Morlat : Guitare solo
- Igor Lallaî : Basse
- David Rousseau : Batterie
- David Lacroix : Orchestrations
- Greg Zlap : Harmonica
Pays: FR
Backup Records BR0003/1
Sortie: 2014/10/01