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TANGENT (The) – The World That We Drive Through

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A l’origine, c’était le projet solo du leader de Parallel Or 90 Degrees. Andy Tillison avait pour se faire invité quelques pointures dont Roine Stolt (The Flower Kings) et David Jackson (Van der Graaf Generator). Le projet solo prit une telle ampleur qu’il fut décidé d’en faire un groupe. The Tangent était né. Leur premier album « The music that died alone«  fut unanimement applaudi comme un des meilleurs de l’année 2003.

C’est ainsi qu’il fut décidé de continuer dans ce sens. Voici donc le second opus de The Tangent. On prend les mêmes, enfin presque, et on recommence. Le groupe est composé de Andy Tillison (claviers, chant), Roine Stolt (guitare, chant), Guy Manning (guitare acoustique, voix), Sam Baine (claviers, voix), Jonas Reingold (basse), Zoltan Csorsz (batterie) et Theo Travis (saxophones, flutes). C’est donc ce dernier qui remplace David Jackson. Ce n’est pas n’importe qui puisqu’il a aussi joué avec Porcupine Tree, David Sinclair et Gong.

« The winning game » montre d’emblée que la sauce a pris. Les six acolytes du premier opus y sont à leur aise. La musique allie les styles de chacun à la manière de The Tangent. On y trouve un peu de PO90° et un peu de Flower Kings. Mais, les ambiances à la Van der Graaf sont toujours présentes. Le solo de guitare est une pure merveille de sensualité. Les ambiances sont riches. L’alternance et le mélange des chants de Tillison et de Stolt font merveille.

« Skipping the distance » possède une approche plus accrocheuse. Jonas Reingold s’y montre très présent. Les interventions des claviers se veulent plus techniques avec des penchants classiques ou ELP. Sam Baine fait aussi entendre sa voix. « Photosynthesis » est plus doux, plus aérien. La flûte sans doute. L’orgue Hammond prendra un passage à son compte. « The world we drive through » s’étend sur plus de 12 minutes. Il débute à la manière Tillison. La flûte est à nouveau bien présente. Le chant est mélodique et mélancolique. Le morceau se dynamise petit à petit en y intégrant le style TFK avec un zeste de ELP.

L’album se termine par l’épique « A gap in the night » d’une longueur de plus de 18 minutes. Il se dévoile dans un style assez proche du premier opus. La guitare acoustique y est bien présente avec Guy Manning. Les claviers s’y déchaînent. Roine Stolt se rappelle à nous avec son chant particulier dans la dernière partie de ce morceau qui passe ainsi du genre PO90° à celui des TFK. Une édition spéciale comprend également un titre bonus de quelques quatorze minutes intitulé « Exponenzgesetz ». Enfin, la pochette est à nouveau une merveille. The Tangent ont leur Roger Dean !

Une constatation s’impose. Avec ce second opus, il est indéniable que The Tangent apparaît plus comme un ensemble soudé que sur le premier album. Tous les titres sont de grande valeur et séduiront sans aucun doute les amateurs de PO90°, Flower Kings et Yes.

Pays: UK/SE
InsideOut IOMCD 186
Sortie: 2004/10/04

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