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MOORER, Allison – Crows

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La chanteuse américaine Allison Moorer naît et grandit à Mobile, Alabama. Elle intitule son premier album d’après sa région natale : « Alabama Song » (1998). Deux ans plus tard paraît un second album, « The Hardest Part ». Allison Moorer travaille sur quelques B.O., dont « L’Homme qui murmurait à l’oreille des chevaux » (1998), « Songcatcher » (2001) et « Rêve de champion » (2002).

Loin de se reposer sur ses lauriers, Allison sort un album live en 2003, collabore avec les Straitjackets et les Chieftains, participe à un hommage à Dolly Parton et enregistre quelques albums, dont « Getting Somewhere » en 2006. Elle est également la femme de Steve Earle, pionnier de l’Americana et de l’alternative country. On retrouve donc cette chanteuse à voix aussi profonde que celle d’Annie Lennox sur son septième album solo qui s’éloigne de l’aspect country et rock des précédents.

« Abalone Sky » ouvre l’album en douceur, mais c’est un faux départ. Car c’est un rythme mid-tempo qui domine tout l’album. « Goodbye to the Ground » donne le ton avec des guitares légèrement menaçantes, un territoire qui n’aurait pas déplu à REM. La voix de la belle Allison est un peu trop polie sur « Just another foot », une balade aux accents hispanisants. « The broken girl » est plus pop avec un petit solo de guitare électrique bien placé. Il y a aussi un slow langoureux, « Should I be concerned ». Mon petit faible va à « It’s Gonna Feel Good (When it stops hurting) » où la sauce country, folk, prend vraiment avec des chœurs superbes.

« Crows » n’est donc ni révolutionnaire ni renversant (la cible reste avant tout les oreilles US), mais c’est un album agréable à glisser dans son autoradio, idéal pour le dodo des bambins sur le siège arrière.

Pays: US
Rykodisc/Rough Trade RCD11004
Sortie: 2010/02/08

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