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DGM – FrAme

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Ce n’est pas par hasard si, le 10 avril 2010, DGM sera presque tout en haut de l’affiche du Power Prog & Metal Festival de Mons, un peu avant les Scorpions, puisque qu’il distille un métal progressif doté d’un côté power métal très prononcé.

DGM est loin d’être un novice de la scène métal italienne puisque « FrAme » est son septième album. Le petit dernier présente cependant un changement notoire par rapport aux précédents opus du groupe puisque Titta Tani, le vocaliste du groupe depuis 2001, a laissé sa place à l’excellent Mark Basile (ex-Mind Key) pour rejoindre Astra (NDR : cet autre combo métal progressif italien avec qui il partage d’ailleurs son claviériste Emanuele Casali et qui se produira lui aussi au PPM Fest de Mons en avril).

Dès les premières secondes de « FrAme », et du titre « Hereafter », nous pouvons constater que DGM n’a pas perdu au change et que la voix de Basile est largement aussi belle que celle de Tani. Du côté des compositions, nous avons toujours affaire à ce métal surpuissant, speedé et épique qui a fait la réputation des Romains. Chose plutôt rare pour un groupe ayant une discographie aussi conséquente, l’inspiration ne semble pas se tarir et bien au contraire, les compositions du groupe se bonifient avec le temps. A la différence de certains autres combos progressifs, DGM ne fait pas dans la sensiblerie à outrance. La majorité de ses titres sont décoiffants et rappellent que, pour lui, le métal progressif est avant tout du métal ! Il n’y a d’ailleurs qu’une seule ballade sur « FrAme » : « Fading and Falling ».

DGM incorpore quand même du relief dans son déluge de puissance en incluant des compositions un peu moins « rentre-dedans » comme sur ce « Not In Need » doté d’un côté funk-jazz assez remuant ou sur l’épique « Away » dont le riff et le refrain évoquent la musique des Américains de Kamelot. On pense aussi très souvent au Dream Theater des débuts bien sûr, à Symphony X et à Threshold en parcourant « FrAme » de long en large. La dextérité instrumentale des protagonistes est époustouflante à l’instar de ces impressionnants duels guitares/claviers qui apportent leur lot de sensations fortes.

« FrAme » aurait certainement fait partie de mon « top 10 albums » de 2009 si j’avais eu la chance de le recevoir à sa sortie. Reste à voir si DGM sera dans mon « top 10 concerts » de 2010 ! Vivement le PPM Fest.

Pays: IT
Scarlet Records SC 172-2
Sortie: 2009/03/16

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