WALLACE VANBORN – Free Blank Shots
Parmi les nombreux groupes originaires de la région gantoise, il y a Wallace Vanborn. Fondé en 2006, ils se sont d’abord fait les dents sur les routes avant de rejoindre les studios pour enregistrer ce premier CD qui sort en ce mois de février 2010.
Trio de choc au groove puissant, Wallace Vanborn est composé d’Ian Clément (guitares, chant), Sylvester Vanborn (batterie) et Dries Hoof (basse). Se faisant petit à petit connaître sur la route du rock belge, ils ont aussi été aux États-Unis pour pas moins de quatorze concerts. Avec la sortie de ce premier opus, ils vont sans nul doute multiplier le nombre de shows, car je vous le dis cet album vaut le déplacement !
Malgré un rock dur, Wallace Vanborn sait créer des refrains accrocheurs comme celui de « Rover ». C’est un bel exemple de fusion entre pop rock et power rock plutôt heavy. Le dernier single « Atom Juggler » est plus rêche côté chant, plus fou aussi. Les guitares sortent leurs riffs et la section rythmique enveloppe le tout de façon très heavy. Leur tout premier single « Rite Hands » fait aussi partie de l’album. Il avait fait les beaux jours des radios flamandes. Il nous dévoile une guitare en folie.
« Missile Launch » est tout bonnement irrésistible et vous vous surprendrez à battre le tempo. « Little or No Control », tout comme « Rover », allie rock heavy et refrain pop rock. Pour « Snails and Bones », la voix est plus sombre sur les couplets alors que les backing vocals enveloppent les refrains. Ajoutez à cela une guitare bien tranchante et le tour est joué. On sent les White Stripes pointer sur le très direct « Mourning Sickness ». Dans le même style, « Genious Inside The Bear » sort tous riffs dehors, et furieusement bien acérés. Les voix diversifiées et déchirantes sont accompagnées d’une section rythmique heavy à souhait.
Ils deviennent de plus en plus fous au fil de l’écoute. « Shallow » les dévoile déjantés. « The Tower » les ramènera à plus sagesse afin de tempérer la folie. L’ambiance est ciselée méticuleusement avec un côté hypnotique qui nous captive et un chant légèrement Mars Volta par moments. C’est un des titres forts de ce premier opus. « Reap » nous ramène à plus de dureté tout en conservant un côté hypnotique qui nous fascine. Il y a là un peu de Triggerfinger. Enfin, ils terminent l’album avec « Cowboy Panda’s Revenge », un instrumental terriblement heavy. Le final en impro noise est sans doute la goutte de trop… Il peut s’avérer irritant.
Pour ce premier opus, Wallace Vanborn frappe fort. C’est une très belle réussite qui devrait plaire aux amateurs de rock heavy et direct, tout comme aux fans des White Stripes et de Triggerfinger. Inspirés par le heavy rock des seventies, ils nous en offrent une version fraîche et moderne en y ajoutant beaucoup de personnalité.
Pays: BE
Pias
Sortie: 2010/02/08