GLISS – devotion implosion

Gliss est un trio basé à Los Angeles, mais somme toute aussi un peu européen puisque la chanteuse Victoria Cecilia est originaire de Copenhague. En fait, elle est bien plus qu’une simple chanteuse, les trois membres sont tous multi-instrumentistes. Ce nouveau « devotion implosion » est déjà leur second opus studio.

Le trio cultive les ambiances sombres et mystérieuses. C’est aussi un peu psyché avec un côté répétitif marqué. Leurs influences viennent des années 60, plus particulièrement la seconde moitié, qu’elle soit Beatles ou Pink Floyd époque Syd Barrett.

On apprécie la mélodie accrocheuse de « Morning Light » avec sa guitare incisive et torturée. Et puis, il y a le groove puissant de « 29 Acts of Love » et sa voix profonde et intrigante, une voix qui peut aussi être vibrante et légèrement éraillée comme sur « Beauty ». Mais un côté aérien se révèle aussi avec « Sleep », ses tons Beatles et sa guitare un peu White Stripes.

Ils aiment la réverbe. C’est flagrant sur « Anybody Inside ». La profondeur nous plonge comme dans un vide à la recherche d’un éventuel survivant. La guitare déchirante et torturée est soutenue par un rythme tendu. Toujours avec la réverbe, mais dans des tons plus eighties, il y a « Lovers In The Bathroom ».

Le côté Floyd imprègne la seconde moitié de l’opus et particulièrement « Sister Sister » et son orgue Hammond. Pas de doute, nous sommes dans la seconde moitié des sixties, même s’il y a aussi un peu de Secret Machines. Ce côté psyché baigne aussi des titres comme « Sad Eyes », « The Patrol » et ce « Love Songs » au bord de l’extase.

Gliss devrait plaire aux amateurs de rock psychédélique façon Pink Floyd époque Syd Barrett ou The Secret Machines. Il y a aussi un peu de Marianne Faithfull dans la façon de chanter de Victoria. Une découverte !

Pays: US
Cordless Recordings CDL117
Sortie: 2009/10/19