FUZZ MANTA – Smokerings
Voici la recette de l’orgasme musical selon Fuzz Manta. Vous prenez une bonne quantité de Black Sabbath (millésimé seventies) à laquelle vous ajoutez une dose de Kyuss, un soupçon de Monster Magnet, quelques tranches de Free, un zeste de Janis Joplin, une pincée de Ted Nugent et vous sautez le tout avec des champignons hallucinogènes dans une bonne couche d’huile de moteur.
Fuzz Manta, nous vient du Danemark où il semblerait que l’on ne fume pas que le saumon. « Smokerings », leur tout premier album, est une perle rare. Imaginez deux guitares au groove fantastique, une basse ronflante à souhait, une batterie au pur son seventies et une chanteuse à la voix chaude et puissante. Des compositions mixant à la fois le doom, le stoner et le hard rock des années septante, auréolées de textes hippies enfumés, ambiance « Peace and Love ».
On a peine a croire que Fuzz Manta ne s’est formé qu’à la fin de l’année 2006 tant ses compositions sont cohérentes et abouties. La musique est souvent ultra lente, telle une invitation à un trip halluciné où les longs soli de guitare dignes de Ted Nugent se marient à merveille à la voix « Joplinienne » de Lene Kjaer Hvillum. Quand le tempo s’accélère (un peu), les titres, rehaussés d’un orgue Hammond, donnent envie d’aller danser le jerk en fumant des cigarettes qui font rire, tout nu dans la boue de Woodstock.
« Smokerings » est, sans conteste, mon album préféré de ce premier semestre 2009.
Flower Power, Man !
Pays: DK
Bad Deal Records – BDR001
Sortie: 2009/06/05