SEPTEMBER MALEVOLENCE – After this darkness, there’s a next
C’est de Suède que nous vient ce groupe nommé September Malevolence dont le premier album « Tomorrow we’ll wonder where this generation gets it’s priorities from » est sorti en 2005. S’ils ont commencé par cet album instrumental, aujourd’hui ils nous offrent bien plus.
En effet, dès le premier titre « Who watches the watchmen? », le changement est marquant. Le bassiste Martin Lundmarks chante. Sa voix lancinante se pose délicatement sur une musique aérienne aux tons post-rock. Cette pièce épique révèle aussi des influences floydiennes.
Avec leur post-rock, ils naviguent également sur des terres proches de Mogwai. La guitare tisse des ambiances intrigantes, le chant s’y pose mélancoliquement alors que batterie et basse tendent l’atmosphère. Il utilise aussi la guitare acoustique ce qui donne des titres parfois plus intimistes. Ecoutez « A notion, I can’t shake… » et vous comprendrez. L’ambiance se tend ensuite avec « …accidents happen so fast » alors que l’électrique reprend le dessus. Sweek n’est pas loin, Pillow et Cecilia Eyes non plus.
Etonnant sera ce court « Brandskär » où le piano règne en maître égrenant des notes qui semblent survoler un lac mystérieux aux eaux étrangement calmes. Et que dire de ce « All lies » qui termine l’opus à la manière de Pink Floyd sur la face acoustique de « Atom Heart Mother ».
Le groupe a sans nul doute bien fait d’ajouter du chant à sa musique, en tout cas de la manière dont ils le font. On évite ainsi les longueurs qui peuvent se présenter dans les disques de post-rock. Ils ont évolué dans le bon sens et leurs ambiances mélancoliques ne lassent jamais. La guitare scintille d’un bout à l’autre de cet opus.
Voici un album pour les fans de post-rock atmosphérique. Si vous aimez Mogwai et les groupes assimilés, cet opus est vraiment fait pour vous.
Pays: SE
A TenderVersion Recording
Sortie: 2008/05/22
