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GOO GOO BLOWN (le bonhomme) – Devilish FantaZiäh

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Drôle de nom pour cet oiseau venu de France. Créé en 1992 déjà, le groupe se cherche pendant longtemps mais en profite pour affiner son style. Ce n’est donc qu’en cette année 2006 que leur premier album voit le jour. Accompagné par un trio à cordes de choc, leur rock prend des couleurs que l’on retrouve chez des gens tels Venus ou Sweek.

« Devilish FantaZiäh » se montre fascinant dès le début avec ce « I’ve got my own private killing company for assisted suicides (Corporate And National Death Yard) » (excusez du peu !) aux cordes imposantes qui peuplent le morceau d’une ambiance tendue et séduisante. Un régal pour nos oreilles et quelque chose qu’on a pas l’habitude d’entendre chez les groupes français.

Le chant prend parfois d’autres couleurs comme quand il part dans les aiguës sur « Les Anges sont de fausses blondes », car oui cet opus mélange les chansons en anglais et en français, et, cerise sur le gâteau, celles qui sont en français intègrent parfaitement la langue ce qui n’est pas souvent le cas dans le monde difficile du rock plutôt anglophone.

Ils prennent aussi un côté lancinant sur « Untitled #02 » n’hésitant pas à nous captiver grâce aux divers tons et mélanges musicaux. Vraiment difficile d’y résister ! Il n’y a pas à dire, ce premier album est vraiment captivant s’imprégnant parfois d’une mélancolie que l’on retrouve aussi chez les anglais de Pineapple Thief.

Un côté plus pop se dégage sur la chanson « My Too-Busy Wife ». Le chant joue sur la corde sensible de la ballade mélodique tel un Chris Martin au sein de Coldplay. L’énergie et la guitare saturée peut aussi nous faire penser à Placebo. Ecoutez « Fantaisie démonacale », c’est frappant dans les passages énergiques.

Le côté classique des cordes de « Bloody Lovely Lady », soutenu par de fins arrangements, hypnotise. Enfin notons aussi le long « Daisy Soup & Pork Breast (to nuzzle in Dunwich) » qui explose en un véritable Placebo, même pour le chant. On s’y croirait ! Sauf sur le final très Venus.

Un album étonnant pour un groupe français qui se veut plus belge que les belges. L’utilisation d’un trio de cordes enjolive leur rock en captivant l’auditeur. Un régal pour les fans de Venus, de Sweek, de dEUS, du Zita Swoon des débuts et même de Placebo. Si c’est votre cas, ne le manquez sous aucun prétexte !

Pays: FR
AZ / Universal 983 861-9
Sortie: 2006/11/27

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