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ABARAX – Crying of the Whales

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Abarax nous viennent d’Allemagne. Le groupe est composé de André Blaeute (chant, guitare), Dennis Grasekamp (guitare, batterie, basse, chant), Udo Grasekamp (claviers) et Howard Hanks (guitare). Se sont récemment ajoutés à la formation André Grasekamp (basse) qui joue sur deux titres de cet opus, Michael Grasekamp (batterie, guitare, piano) et Peter Schlüter (claviers).

L’influence principale de Abarax est Pink Floyd. C’est indéniable! D’ailleurs, ils les remercient pour cela dans le livret. Le guitariste Dennis Grasekamp nous émerveille tout au long de cet album par son jeu proche en tous points de celui de David Gilmour. Quant au chant de André Blaeute, il possède également un grain floydien. On peut aussi les rapprocher de ce que font les autres allemands que sont RPWL ou bien les anglais de Mostly Autumn avec leur guitariste Brian Josh.

Le morceau d’ouverture « Crying of the Whales part 1 » illustre parfaitement tout cela. Du long de ses dix minutes, on ressentira le Floyd. On discernera même le cri des baleines. Rien que ce titre sublime mérite l’achat de la rondelle. Mais il ne sera pas le seul et c’est cela la force de l’album. « Journeys End » emboîte sur le premier morceau avec les cris des profondeurs suivis d’un chant puissant et lancinant qui sera ensuite relayé par un solo de guitare d’un feeling exponentiel. Frisons garantis!

Autre pièce maîtresse, « Whale Massacre » dit bien ce qu’il veut dire. Il débute d’ailleurs sur un ton dramatique avec des voix sombres avant qu’un long solo de guitare ne dévoile des notes ressemblant aux cris des cétacés. Le chant arrive alors dans une ambiance digne de « Wish You Were Here » et comme de bien entendu le guitariste aura le dernier mot avec un long solo épique qui vous procurera de nombreux frisons tout au long de votre épine dorsale.

« Nature’s Voice » se rapproche plus d’un RPWL tant par sa construction musicale que par sa partie vocale. Le morceau est plus simple et montre une approche plus commerciale. Si « Point of No Return » démontre aussi un potentiel commercial, il est bien plus réussi que le précédent. « All These Walls » débute avec une guitare acoustique et un chant puissant bien en avant pour une ballade entre Machiavel et RPWL. Enfin, Abarax terminent avec la seconde partie du morceau titulaire nous ramenant ainsi sur les terres floydiennes. Cette fois, il ne s’agit pas de chant mais d’un texte récité donnant au titre une grande puissance dramatique augmentée par le symphonisme des claviers. Quant au refrain, il sera chanté et vous ne pourrez que lui emboîter le pas.

Pink Floyd ne nous fournit plus rien depuis une douzaine d’années déjà. Gilmour vient bien de sortir son nouvel album solo par ailleurs excellent mais cet opus d’Abarax est bien mieux encore pour ce qui est d’offrir l’ambiance d’un Pink Floyd. Il est donc chaudement recommandé aux amateurs surtout s’ils aiment l’époque « Meddle » ou « Wish You Were Here ».

Pays: DE
Cyclops CYCL 153
Sortie: 2006/02/27

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