LANDS END – The Lower Depths
Les américains de Lands End en sont déjà à leur sixième album pour Cyclops. Cette fois, ils sortent même un double album. Enfin, plutôt un simple avec un CD bonus de près d’une heure dix tout de même mais qui contient d’anciens enregistrements et que nous ne pourrons vous décrire car il ne nous est pas parvenu…
Mais concentrons-nous sur le nouvel album proprement dit. Les musiciens sont Jeff McFarland (chant, guitares), Fred Hunter (claviers, basse, guitares et percussions) et Mark Lavallee (batterie, percussions). Seul manque à l’appel le guitariste Francesco Neto. En invités, on trouve Bruce Soord (The Pineapple Thief), Steve Anderson (Sphere3) et Cathy Alexander (The Morrigan). Le leader et producteur du groupe est Fred Hunter. Il signe quasi tous les titres.
En fait de nouvel album, il faut quand même tempérer les choses. Les titres présents ici sont des anciens morceaux retravaillés. Ils sont cependant tous inédits. Le résultat est que, en dehors de Fred Hunter, Mark Lavallee et Jeff McFarland, ce sont les invités qui comblent l’absence du guitariste Francesco Neto. C’est ainsi que Bruce Soord s’occupe des guitares d’une des pièces majeures à savoir « Digital Signatures ». Le chant est assuré par Cathy Alexander dont la voix est assez proche d’une voix masculine sans être grave pour autant si vous voyez ce que je veux dire. L’effet est étrange.
L’ambiance mystérieuse et planante de « Behind the iron gates » voit Jeff McFarland assurer le chant et j’avoue préférer sa voix. C’est Bruce Soord qui chante « Why Should I? ». C’est avec grand plaisir qu’on retrouve sa voix dans ce titre d’une douceur remarquable. Aucun doute, il s’y sent à l’aise et imprègne le morceau de l’empreinte Pineapple Thief.
Les trois musiciens originaux se réservent le très doux « Hope springs eternal », un titre qui prend peu à peu son envol avec un chant aérien et qui se termine avec un solo de synthé très seventies. C’est Steve Anderson qui s’occupe des guitares sur « A new world order » où l’on retrouve Cathy Alexander au chant. Cette pièce maîtresse de plus de vingt-quatre minutes est un concept à elle seule. Une première partie très dépouillée est suivie d’une autre très fouillée côté claviers prenant progressivement possession du morceau. Seul problème, le chant finit par lasser sans doute à cause de la voix si particulière d’Alexander.
Ce nouvel album de Lands End fait finalement plus dans la récupération. D’anciens titres ont été retravaillés et ré-enregistrés. Notez qu’il s’agit quand même d’inédits! Il sera donc quasi indispensable pour les fans du groupe mais ne sera peut-être pas la meilleure approche pour découvrir leur carrière. A vous de voir.
Pays: US
Cyclops CYCL 142D
Sortie: 2005