BEYOND THE LABYRINTH – Signs

Beyond The Labyrinth est un groupe belge de rock progressif. Il est composé de Jo De Boeck (chant), Geert Fieuw (guitares, backing vocals), Frédéric Ost (guitares, violoncelle), Bart Rokegem (basse, backing vocals), Danny Focke (claviers, accordéon) et Filip Vinck (batterie, percussions). En invités sur cet opus, il y a Daniel Flores (Mind’s Eye, X-Savior), Marcel Coenen (Sun Caged), Richard West (Threshold), Rogue M. (ex-Shadowkeep) et Frank de Groot (aRabesque). Voilà une belle brochette qui démontre à suffisance le niveau de qualité du groupe.

« Signs » est le premier album du groupe qui s’est déjà montré en assurant les premières parties de Pain Of Salvation et Riverside. Cela leur convenait particulièrement car leur progressif sait se montrer métal comme le démontre l’énergique « Media Vision ». Dans leur musique, on trouve les influences seventies d’un Machiavel mais aussi celles plus récentes d’un Ken’s Novel. Bref, rien que du bon. De plus, ils n’ont pas lésiné sur la quantité avec plus de 70 minutes pour 12 morceaux.

« In Flanders Fields » possède un chant qui nous emporte tel un morceau de Ken’s Novel. La guitare s’y montera particulièrement à son avantage avec des interventions charmeuses. Dans la même veine, « Icons » s’incruste en nos têtes. Envolées avec « Tomorrow Is Gone » au refrain machiavelique. Le chant terriblement expressif de « Unholy War » convient bien à ce titre qui invite à la réflexion.

Puis, nous pénétrons dans le « Digital World » avant de nous envoler avec « The Visionary » pour le « Freak Show ». « Welcome To Paradise » ladies and gentlemen car oui, tous ces titres ne cessent de nous emporter tout au long de l’écoute avec leurs ambiances, leurs rythmes, leurs envolées et le chant bien expressif de Jo De Boeck.

« Prophet Of Doom » nous renvoie alors dans un progressif aux tons métal. On sent l’ambiance se tendre, la batterie martèle et les claviers virevoltent. « Morning Rendezvous », c’est la ballade de l’album, tout en douceur, briquets allumés. Les claviers arpègent et la guitare acoustique. Enfin, « In Perpetual Motion » réunit tous les invités pour une apothéose dans le plus pur style de Ken’s Novel, autrement dit c’est superbe!

Voilà, nous avions déjà notre champion du progressif au sud du pays, à savoir Ken’s Novel. Nous avons maintenant un autre champion au nord. Beyond The Labyrinth nous offrent un bien beau premier album qui devrait leur ouvrir des portes aussi à l’étranger. Personnellement, je les verrais bien signer avec un label tel l’américain ProgRock Records. Ils en sont dignes en tout cas! Et puis, leur futur est prometteur puisque les morceaux du second album sont déjà écrits.

Pays: BE
auto-production
Sortie: 2005/10/15