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QUIET RIOT – Hollywood Cowboys

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Increvable, c’est bien comme ça qu’il faut définir Quiet Riot. Le groupe glam américain entré dans l’histoire pour avoir été le premier combo hard rock à pulvériser les charts à grande échelle avec ses millions d’albums vendus lors de la parution de ʺMetal healthʺ (1983) et ʺCondition criticalʺ (1984) n’a jamais voulu se rendre, même devant les rudes épreuves que furent le désintérêt progressif du public pour les albums des années 1990 et 2000 et surtout le décès de Kevin DuBrow, membre fondateur qui groupe.

Quiet Riot est une sorte de chat à neuf vies. Petit combo obscur des années 70 avec à la guitare le légendaire Randy Rhoads, Quiet Riot devient superstar dans les années 80 puis s’enfonce dans la série B et revient néanmoins à la surface après la mort de Kevin DuBrow. C’est le batteur Frankie Banali, présent dans la formation des Eighties, qui tient le tout à bout de bras et désormais flanqué d’un line-up stable, il continue de porter les couleurs de Quiet Riot, qui sort ces temps-ci son quatorzième album.

Nous avions laissé Quiet Riot lors de la sortie de son album live ʺOne night in Milanʺ. A l’époque, le groupe venait d’intégrer le tout nouveau chanteur James Durbin, même pas né à l’époque de ʺMetal healthʺ. Aujourd’hui adopté pleinement au sein du groupe, le jeune homme participe à la confection de cet ʺHollywood cowboysʺ qui jette sur la table de jeu une douzaine de nouvelles chansons. A ceux qui se posent la question de savoir pourquoi Quiet Riot est descendu de son piédestal de groupe multi-platiné au statut de petit groupe sympa mais un peu has-been, la réponse est simple : Quiet Riot fait des albums sympas mais désormais dépourvus du moindre génie.

Donc, ʺHollywood cowboysʺ ne fait pas exception à cette règle et dispose de nos tympans avec la mesure la tranquillité d’un vieux majordome prenant soin gentiment de ses vénérables patrons sans chercher à les bousculer outre mesure. On est ici dans un hard rock mélodique de bonne facture, pas trop méchant, agréable à écouter (ʺDon’t call it loveʺ, ʺHeartbreak Cityʺ, ʺChange or dieʺ, ʺWild horsesʺ), rehaussé d’un bon petit blues suave et crooner (ʺRoll onʺ) et des ruades échevelées d’ʺInsanityʺ, garni de l’indispensable ballade pour blonde énamourée en cuir rose (ʺHolding onʺ) mais dans l’ensemble tout à fait formaté pour les vieux nostalgiques des années hair metal des Eighties. Ce disque a néanmoins le grand mérite de n’être pas ennuyeux au bout du quatrième morceau, bien que les ficelles soient rapidement découvertes dès le début. Ça mérite d’être noté pour continuer à accorder sa confiance à Quiet Riot, resté fidèle à son insouciance de jeunesse et animé d’une flammèche rock ‘n’ roll qui, si elle ne brûle pas tout autour d’elle, permet quand même de se réchauffer un peu.

Le groupe :

Frankie Banali (batterie)
Alex Grossi (guitare)
Chuck Wright (basse)
James Durbin (chant)

L’album :

ʺDon’t Call It Loveʺ
ʺIn The Bloodʺ
ʺHeartbreak Cityʺ
ʺThe Devil That You Knowʺ
ʺChange Or Dieʺ
ʺRoll Onʺ
ʺInsanityʺ
ʺHellbenderʺ
ʺWild Horsesʺ
ʺHolding Onʺ
ʺLast Outcastʺ
ʺArrows And Angelsʺ

https://www.facebook.com/quietriot/

Pays: US
Frontiers Music
Sortie: 2019/11/08

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