PHENOMENA II – Dream Runner
« Phenomena II Dreamrunner », le second épisode de la saga Phenomena, parait en 1987. Au cours des deux années qui séparent la sortie des deux plaques, Tom Galley (créateur, compositeur & producteur du projet) a réalisé quelques aménagements notoires. Mel Galley, libéré à l’époque de ses engagements avec Whitesnake, est de nouveau de la partie. On le retrouve à la guitare, bien-sur, mais aussi, à la composition en tandem avec son frère Tom sur la plupart des titres. Neil Murrey (Whitesnake, Gary Moore, Black Sabbath, etc.) a repris son poste à la quatre cordes. Richard Bailey (Magnum, Alaska) assure toujours une partie des claviers et participe à la composition de deux titres. Glenn Hughes est toujours présent, mais il n’est plus seul à tenir le crachoir. Cette fois, Tom Galley a décidé de varier les plaisirs (vocaux). Glenn Hughes n’utilise plus sa ‘Voice Of Rock’ que sur trois titres. John Wetton (Asia, King Crimson), se charge de transcender le superbe « Did It All For Love » (NDR : qui, lors de sa sortie en version single, atteindra la première place dans les charts Sud-Américains). Max Bacon (NDR : célèbre a l’époque pour être le chanteur du groupe GTR au sein duquel on retrouvait aussi Steve Hackett de Genesis et Steve Howe de Asia/Yes) pose ses vocaux haut-perchés sur deux titres, tandis que le regretté Ray Gillen (NDR : fraichement évincé de Black Sabbath et pas loin de rejoindre Jake E. Lee au sein de Badlands) se taille la part du lion en interprétant les quatre chansons les plus musclées de l’album.
Changement de musiciens et changement style. Moins Rock Classsique, plus commercial et, surtout, beaucoup moins sombre que son prédécesseur, « Phenomena II Dreamrunner » offre au fan de Rock de la fin des eighties dix hits Rock potentiels, teintés d’une certaine modernité (NDR : due, sans doute, à la présence des sonorités synthétiques créées par Leif Johansen). Partagé entre un Hard Rock typé eighties (surtout sur les titres chantés par Gillen et Hughes) et un Rock Progressif à tendance radiophonique, ce second volet de la saga semble moins homogène que le premier. D’autant que l’histoire conceptuelle, qui était pourtant le postulat de départ de Tom Galley lors de la création de Phenomena, est un peu floue. Et si le compositeur affirme avoir écrit un « stroryboard » complet, il n’en livre pas vraiment les détails. Tout au plus avons-nous droit au léger : « C’est plus ou moins une histoire de Science-fiction »!
Un peu moins fourni que celui du premier album, le livret de cette réédition 2018 offre quand même des liner notes, l’intégralité des textes, quelques photos d’époque ainsi qu’un artwork alternatif.
Bien que très différent, « Phenomena II Dreamrunner » est (presque) aussi indispensable que le premier volume. Chaque titre, pris séparément, est un joyau de musicalité; une source de bonheur sonore.
L’album (41’21)
- « Stop! » (4’36)
- « Surrender » (323)
- « Did It All For Love » (4’58)
- « Hearts On Fire » (4’52)
- « Jukebox » (3’47)
- « Double 6, 55, Double 4 » (4’09)
- « No Retreat, No Surrender » (4’16)
- « Move – You Lose » (3’35)
- « Emotion Mama » (3’46)
- « It Must Be Love » (3’55)
Les musiciens :
- Tom Galley : Textes, musique
- Ray Gillen : Chant
- Glenn Hughes : Chant
- John Wetton : Chant
- Max Bacon : Chant
- Mel Galley : Guitares
- Scott Gorham : Guitares
- Kyoji Yamamoto : Guitares
- Michael Sturgis : Batterie
- Toshihiro Niimi : Batterie
- Neil Murrey : Basse
- Richard Bailey : Claviers
- Leif Johansen : Claviers/Sampling
Pays : GB
Explore Rights Management PHEN-2-CD
Sortie : 2018/12/01
Site Officiel : Phenomena