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I.S.I. 8 – The Convolution Anchor

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À la croisée des chemins menant aux contrées sauvages du Post-Rock, du Rock Alternatif, de l’Indus et du Metal Progressif, vit une entité sonique hybride répondant au nom mystérieux d‘I.S.I. 8

François Labussière a longtemps été le père célibataire de la bruyante créature et s’il en partage aujourd’hui la garde avec Benjamin Clermont, Batiste Faure, Theo Dabrigeon et Nicolas Lahondès, c’est encore et toujours lui qui se porte garant de sa direction musicale.

L’histoire qui nous est contée sur la toile n’est pas toujours facile à suivre. Nous avons cru comprendre que depuis 2021, I.S.I. 8 conjuguait les expériences musicales d’un chanteur/claviériste/programmeur inspiré par les univers musicaux de Trent Reznor et Tom Waits, d’un batteur diplômé du conservatoire de Clermont-Ferrand et grand amateur de Rage Against The Machine, d’un guitariste/DJ accro à Type O Negative et à Dream Theater, d’un autre six-cordiste ayant vécu ses premiers émois musicaux à l’écoute de  groupes tels que Pain, Leprous, Ghost Brigade et Septic Flesh et d’un bassiste, également diplômé du conservatoire de Clermont, qui semble autant apprécier l’exercice du Metal Progressif que celui de la musique traditionnelle africaine.

« The Convolution Anchor« , le premier album du groupe qui sort chez M&O Music le 31 janvier 2005 est un amalgame un peu décousu – mais pas indigeste – de voix multiples, tantôt franchement mélodiques, tantôt un peu plus rauques, de riffs de guitares plombées, d’atmosphères glauques, de rythmiques synthétiques, de captivantes démonstrations solitaires et de constructions progressives. Selon le court texte promotionnel fourni par le label, “The Convolution Anchor” serait un album conceptuel […] évoquant les thèmes de l’isolation, des traitements médicamenteux et de l’apathie pour en faire le catalyseur d’une expérience live éclectique et cathartique […]. Les limites de notre intellect étant ce qu’elles sont, nous n’avons vraiment compris le sens profond de cette description, mais, à première vue, cela ne ressemble pas à quelque chose qui pourrait titiller notre sens inné de la bonne humeur.

Une intéressante curiosité sonore, à tester si l’idée d’une expérience live éclectique et cathartique étendue sur plus de 70 minutes n’a pas effrayé votre headbanger intérieur.

L’album :

  1. « The Anchor » (4’07)
  2. « Iron Lung » (5’03)
  3. « Pillbugs » (4’19)
  4. « Bile » (3’49)
  5. « We’re Making History » (5’06)
  6. « The Withdrawal » (5’16)
  7. « Apathy » (4’08)
  8. « The Hair Weaver » (4’57)
  9. « Philosophy Of A Cockroach » (5’22)
  10. « In Vain » (6’04)
  11. « Too Little Too Late » (6’21)
  12. « The Rapture » (4’00)
  13. « Speechless » (2’58)
  14. « Dimensions Of A Dialogue » (8’58)

Le groupe

  • François Labussière – Chant, claviers, programmation & samples, percussion & guitares additionnelles
  • Benjamin Clermont – Batterie, percussions et programmation additionnelles
  • Batiste Faure – Basse, claviers additionnel
  • Theo Dabrigeon – Guitares
  • Nicolas Lahondès – Guitares

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Pays: FR

M&O Music 423-B

Sortie: 2025/01/31

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