FAT BASTARD – Barely Dressed
Formé en 2007 dans la province d’Anvers, Fat Bastard (NDR : dont les membres semblent tous afficher l’âge respectable du demi-siècle) aime coller l’étiquette ‘Rawk ‘n’ Roll’ à son style musical ; estimant, à juste titre sans doute, que la contraction des mots ‘Raw’ et ‘Rock’ convient à la perfection à son mélange énervé de Speed Rock, de Hard Rock, de Punk et de Psychobilly.
Après avoir publié deux EPs (NDR : « Feel The Pain » en 2013 et « Junk Yard Fest » en 2018) et s’être produit sur un bon nombre de scènes du nord du Pays (dont celles du Graspop, de l’Alcatraz et du Devil’s Rock for an Angel pour n’en citer que quelques-unes), Fat Bastard se sent prêt à passer à la vitesse supérieure. Pour mettre le maximum de chances de son côté, il a confié la production, le mixage et la mastérisation de son premier album « Barely Dressed » au producteur californien Ira Black (NDR : dont le CV mentionne, entre autres, les noms de Dokken,Lizzy Borden, Bulletboys et I Am Morbid).
« Barely Dressed » est un album burné de bout en bout (NDR : et pas seulement au point de vue musical, si l’on tient compte de la solide paire de ‘cojones’ accrochée à l’arrière de la voiture qui figure sur l’artwork signé par l’artiste Ger Peters).
« Never Told Me Her Name » ouvre « Barely Dressed » d’une manière plutôt enjouée grâce à l’incorporation des sonorités entrainantes d’une trompette mexicaine. Cette petite originalité est la seule concession à l’exotisme accordée par le groupe aux les trente-six-minutes de Rock’n’roll furibard gravées sur sa plaque. Imaginez le Rock’n’roll supersonique de Peter Pan Speedrock et les vocaux graveleux de Lemmy, boostés à l’énergie Punk et rehaussés d’un zeste de folie Rockabilly (NDR : une folie plus poche, à notre avis, de celle des Meteors que de celle du génial Carl Perkins cité par le groupe au nombre de ses influences) et vous aurez une bonne idée de ce à quoi il faut vous attendre.
Depuis la fin 2015, les prétendants au trône de cuir laissé vacant par le roi Lemmy sont légion. Il est peu probable qu’un groupe puisse un jour à se hisser au niveau de l’irremplaçable Motörhead. Avec Fat Bastard, cependant, la Belgique tient l’un des plus solides candidats à sa succession.
- « Never Told me her Name » (4’27)
- « You Know you are Gone » (3’32)
- « Hammer » (4’07)
- « GoingCrazy » (3’17)
- « Piece of Shit » (3’22)
- « Come Out and Play » (3’14)
- « Tiger Queen » (3’13)
- « We Are the (over)Killers » (3’13)
- « Mister Rock » (2’45)
- « Kill My Soul » (5’00)
Le groupe
- Jan Sommeryns – Guitares
- Geller Van Reeth – Basse
- Jorn Mazet – Chant
- Kurt Pals – Batterie
- Bert O’Hara – Trompette sur « Never Told me her Name« .
Pays: BE
Autoproduction / Promo Hardlife Promotion
Sortie: 2025/04/24