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DATURA – Visions For The Celestial (réédition)

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Tous les agriculteurs et les botanistes vous le diront, le datura, c’est une saloperie. Une mauvaise herbe envahissante qui étouffe les récoltes et qui, de surcroit, est hautement toxique pour les animaux et les humains. Selon une étude scientifique publiée en 2013 (NDR : Maheshwari et al. 2013), […] Son absorption (ingestion ou inhalation) est source d’hallucinations, de comportements anormaux, de confusion mentale, d’amnésie, de délires conduisant parfois au coma puis à un arrêt cardiaque et respiratoire […]. Il y a fort à parier que c’est surtout le côté ‘hallucinogène’ de l’affaire qui a inspiré le Datura4 Heavy Blues  Psychédélique australien, le Datûra Doom Atmosphérique Post-métallique polonais et, dans le cas qui nous occupe aujourd’hui, le Datura Stoner Rock psychédélique néo-zélandais au moment de choisir leurs patronymes. Car s’il y a bien quelque chose que  les trois groupes en commun en dehors des similitudes de leurs appellations respectives, c’est leur propension à faire planer l’auditeur pour l’embarquer dans leurs délires sonores.

Décrit le label californien Ripple Music comme la réponse antipodique à Kyuss, Nebula et Hermano, Datura était un trio Stoner Rock né en 1992, dans la ville néo-zélandaise de Hamilton. Actif jusqu’en 1999, le groupe s’était longtemps inspiré de l’héritage pachydermique de Black Sabbath avant de se forger un style plus personnel et, surtout, beaucoup plus psychédélique.

Sorti, à l’origine en 1999, « Visions For The Celestial » était le second et dernier opus du trio. Craig Williamson (basse & chant), Brent Middlemiss (guitares) et Jon Burnside (batterie) y développaient un Stoner Rock psychédélique spatial et enfumé, constitué de longues jam de guitares ‘Hendrixiennes‘, de rythmiques ‘Sabbathiques‘ lancinantes et d’atmosphères cosmiques inspirées, on l’imagine par une étude attentive de la discographie d’Hawkwind.  Les titres étaient longs, intenses et si envoutants qu’il aurait été criminel de les laisser croupir dans les méandres de l’oubli. Fort heureusement, les responsables de Ripple Music ont une bonne mémoire et pour fêter dignement le quart de siècle de la plaque, ils lui offrent une seconde chance en l’incluant dans leur anthologie de rééditions vinyles appelée « Beneath The Desert Floor » ; une collection avec laquelle ils s’efforcent de déterrer les trésors oubliés de l’âge d’or du Stoner et qui compte déjà des perles signées Fireball Ministry, The Awesome Machine, Glitter Wizard, Witch White Canyon, Rollerball, The Sabians et  Dear Deceased.

La nouvelle édition de « Visions For The Celestial » paraitra le 17 janvier 2025 en version LP et digitale. N’hésitez pas à la tester (ou à la précommander) via la page Bandcamp  qui lui est consacrée, ou sur le Site Officiel de Ripple Music.

L’album :

  1. « Magnetise » (7’10)
  2. « Sunshine in Purple » (6’26)
  3. « Reaching Out » (4’05)
  4. « Euphoria » (6’35)
  5. « Voyage » (9’08)
  6. « Mantra » (14’56)

Le groupe

Craig Williamson – Basse & chant

Brent Middlemiss – Guitares

Jon Burnside – Batterie

Bandcamp du label

Pays: NZ

label

Sortie: 2025/01/17 (Réédition, Original 1999)

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