Un concert-apéro sous la forme d’un voyage dans l’espace et dans le temps !
Parmi les nouveautés de cette édition 2019 du Festival d’Art de Huy, il faut citer cette initiative de proposer un concert-apéro en début de soirée sur le coup de 18h avec pour ce premier jour, une seconde innovation puisque le concert du groupe Stingo de ce mercredi offre la possibilité au Collectif ça balance de s’associer aux organisateurs du festival. Pour la circonstance les chevilles ouvrières du Centre Culturel de Huy ont donc mis en place une scène à ciel ouvert sur la Place Verte de Huy juste sur le côté de Saint-Mengold, permettant ainsi le déroulement de ces fameux concerts “apéritif” avec pour cette toute première soirée du festival la prestation musicale de la formation Stingo constituée de cinq jeunes musiciennes/musiciens qui n’auront point démérité…que du contraire.
D’ailleurs et c’est tant mieux pour eux car ils le méritent, la Place Verte et donc la buvette du festival étaient dès le début des hostilités bien remplies, pour accueillir ce premier groupe présenté pour l’occasion par Michael Content l’un des responsables du collectif liégeois qui nous explique la belle opportunité de s’associer au festival d’Art de Huy par l’intermédiaire d’un de ses tout nouveau poulain dans la catégorie jazz/world. Sur ce passons donc aux festivités avec cette jeune formation composée de Emmanuelle Weeger (flûtes) , Rafael Nunez Vélasquez (violon), Raul Corredor (guitares et effets sonores), Mattia Massolini (contrebasse) et de Romain Duyckaerts (percussions), un groupe qui effectivement nous porte tout d’abord aux voyages à travers les contrées et les continents, puisqu’il passe des Balkans vers la Méditerranée sans oublier l’Amérique du Sud. Chaque contexte de chaque composition est ici présenté par Emmanuelle qui nous explique que les musiciens ont soit réinterprété une mélodie connue à leur propre sauce (sauce piquante, sauce psychédélique, sauce électro…je vous en parle plus loin) soit, proposé des compositions propres.
J’ai parlé de réinterprétation et c’est bien là l’une des caractéristiques majeurs de Stingo, c’est de se réapproprier un répertoire traditionnel en le modifiant par l’utilisation d’effets sonores (un voyage à travers le temps et les époques) provenant du guitariste, offrant un son souvent psychédélique (petit clin d’œil à l’anniversaire du Festival de Woodstock), un travail remarquable à la guitare me rappelant même un certain Carlos Santana ! Attention les quatre autres musiciens ne sont point en reste, ils montrent tous déjà une belle maîtrise et ce qui est primordial, un vrai plaisir de jouer d’ailleurs communicatif vis-à-vis du public présent.
Voyage à travers les styles aussi car outre le fait que la formation nous fasse traverser les contrées et continents et par la même occasion moult traditions musicales, les genres musicaux défilent devenant nous à travers un dédale sonore constitué de sonorités venues de musiques des Balkans, de musiques sud-américaines avec peut-être aussi une pointe de jazz ou de manouche sans oublier le folk et le rock-psychédélique ce dernier pointant le bout du nez au détour d’une légère distorsion !
Dans tous les cas le voyage dans l’espace, dans le temps et à travers les styles fût bien trop court car, on aurait bien aimé quelques morceaux en plus …en tout cas ce fût le cas pour moi !
N’hésitez pas à compulser les liens qui suivent pour découvrir ce si sympathique groupe qui mérite toute votre attention…idem pour le festival et le collectif.
https://www.facebook.com/stingofolkfusion/