Soirée « Electrique » au Zik-Zak avec Dear Mother + Cellar Twins
Tout d’abord sachez que je reviendrai sur mon titre en fin d’article, un petit clin d’œil amical à la charmante et surtout accueillante Annik du célèbre Zik-Zak d’Ittre, en référence à notre conversation de fin de soirée juste avant mon retour dans mes pénates. Sur ce revenons à la soirée de ce vendredi 13 mai où, j’ai à nouveau pris la route de cette chouette salle située dans le Brabant Wallon et plus précisément à Virginal pour y voir et écouter d’une part le groupe belge Cellar Twins et d’autre part, le groupe hollandais et pointure d’importance Dear Mother !
Ce n’est pas tous les jours qu’un groupe bien de chez nous et francophone de surcroit est mis en avant, avec ici une première partie pour ouvrir la soirée d’un la formation hollandaise ayant déjà derrière elle un sacré succès et c’est sans compter sur le fait que, le groupe belge aura participé au Durbuy Rock Festival en compagnie d’autres grosses pointures et qu’il va jouer cette année au Verdur Rock en juin prochain. Et pour être tout à fait complet, sachez qu’Elodie la bassiste du groupe m’a confié en fin de concert qu’un nouveau clip allait paraître en juin également quant au futur album, il est prévu pour 2023…qu’on se le dise !
Originaire de Namur le groupe Cellar Twins nous aura livré ce soir un chouette concert où, les membres du groupe nous distillent un heavy-rock/métal alternatif ou devrais-je plus simplement dire un métal alternatif qui, allie moment sulfureux et passages plus tempérés grâce justement à la modulation du chant et du travail à la guitare. D’abord positionné du côté droit de la scène, j’avais justement devant moi le guitariste avec en embuscade derrière lui le batteur, ce qui m’a permis de les observer et d’effectuer quelques photos mais il me manquait les deux autres protagonistes c’est pourquoi, j’ai traversé tout le public pour me positionner ensuite du côté gauche afin de prendre en photo la jolie bassiste ainsi que le chanteur. Pour ce qui est du rendu musical, la formation belge n’a point démérité que du contraire, elle a proposé un début de soirée bien sous tous rapports, à la fois tonique et accessible avec effectivement une facette plus rock et une autre plus métal. Le terme alternatif semble donc judicieux et, l’on pourrait même parler d’alternance puisque Cellar Twins allie judicieusement un côté mélodique à une hargne non dissimulée lorsque l’on bascule du côté métal de la force. Une belle entrée en matière pour cette soirée, le public est donc chaud pour la suite…
Set-list : « Millenium, Selfear, Solace, Promesse, Wovoka, Molotov Parade, Namazu… »
Passons au plat de résistance après cette entrée bien croustillante qui je pense, a mis l’eau à la bouche des suiveurs du groupe belge mais également aux fans du groupe hollandais Dear Mother qui, ont manifestement apprécié cette mise en jambe. Mais bon assez tergiversé venons-en à cette formation au départ constituée par la guitariste Merel Bechtold et le batteur Joey Marin de Boer rapidement rejoint par le chanteur David Pear, le groupe sortant un premier album en juillet 2021 avec comme résultat un succès immédiat !
Pratiquant aussi un métal/rock alternatif avec ici clairement une montée en puissance côté musique et chant, à travers un travail des plus efficaces au niveau cette fois des deux guitares mais également de la part de la section rythmique sans oublier le chant et s’il se fait lui-aussi modulable comme pour le premier groupe, il passe allègrement d’un travail vocal mélodique à une dominance d’un chant plutôt guttural. Côté musique à proprement parlé on voyage entre métal-alternatif et métal-progressif avec çà et là quelques programmations, jusqu’à atteindre un nu métal poussif lorsque les choses dégénèrent (dans le bon sens du terme). On sent ici un groupe qui a rapidement mûrit pour déjà asseoir une solide réputation et avoir un fan club non négligeable, un groupe qui devrait je suppose, encore monter en puissance. Notons encore l’omniprésence du chanteur comme frontman assumé qui, sait comment attiser le public mais aussi communiquer avec lui, y compris dans les moments d’équilibriste…certains comprendront.
Je souhaitais enfin revenir sur la guitariste Merel qui est manifestement un élément moteur et indissociable dans la réussite sur scène car, cette jolie jeune femme sait nous distiller à la fois des intros et des soli cristallins et limpides (merci pour le mixage-son impeccable de l’instrument) qui, tranchent justement avec l’aspect vivifiant des moments ultra-heavy un peu comme des bouffées d’oxygène à la fois mélodique voir atmosphérique…bravo mademoiselle !
J’en reviens en fait au titre de mon article faisant référence à quelques coupures de courants en fin de soirée qui, sont peut-être dues à trop de puissance sonore et visuelle sur scène il faut d’ailleurs signaler un très beau jeu de lumière pour les deux groupes lors de leur prestation respective ou alors, est-ce dû au vendredi 13…nulle ne le saura !
En définitive le Zik-Zak d’Ittre et son équipe nous ont encore une fois régalé les tympans et les mirettes et ce, grâce à une programmation des plus efficaces mettant en scène deux formations qu’il fallait indubitablement voir en concert, encore une soirée qu’il ne fallait pas rater !
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