Drifting Sun nous propose une compil de Face-B
La formation anglaise nous livre coup sur coup non pas une mais deux sorties discographiques sur cette année 2019 avec d’une part l’album « Planet Junkie » composé de nouvelles chansons et qui trône depuis plusieurs semaines dans le tiercé de notre Dynatop et d’autre part cette compilation de Face-B reprenant des morceaux composés depuis 2015 et plus encore. C’est sur un style plutôt néo-classique que les choses débutent avec un chant qui accompagne un beau piano classique puis tout en gardant un petit accent néo-classique, le rock-progressif fait alors son apparition avec une coloration proche de Genesis mais, le piano reste malgré tout un élément manifestement primordial dans cette compilation. Mais ensuite une superbe guitare électrique et une batterie percutante font alors revenir le prog au-devant de la scène musicale idem pour l’arrivée des synthés qui, illuminent « Vagabond » un très beau morceau progressif ici instrumental qui comporte aussi des éléments symphoniques et de classic-rock. Un progressif qui lorgne à certains moments également vers les seventies, ce que l’on retrouve plus loin à travers l’utilisation de l’orgue et un chant quelque peu théâtral, rappelant effectivement une démarche musicale lorgnant vers les années 70.
https://driftingsun.bandcamp.com/album/singled-out
Mais c’est malgré tout le piano qui reste l’un des instruments le plus mis en valeur s’accompagnant alors à nouveau d’un chant atypique et de chœurs, offrant encore une coloration vintage, sans oublier des passages néo-classiques. Le classic-rock et le progressif typé seventies restent donc aux avant-postes dans la plupart des compositions avec toujours çà et là, de beaux dégradés de piano donnant le côté classique aux morceaux d’ailleurs, la compilation comporte deux compositions (« Bubble » et « A Year in Black ») exclusivement construites à partir de l’instrument classique maîtrisé de mains de maîtres par Pat ‘Ganger’ Sanders. Mais qui dit compil dit aussi souvent un contenu hétérogène qui pourrait surprendre avec comme exemple ce « The Blond Ghost » apportant un tempo électro-dansant porté par des synthés rappelant plutôt la new wave et les eighties !
Plus loin on revient à l’amalgame entre classic-rock et rock-progressif lorsque, les instruments comme la guitare électrique et la batterie s’expriment au même titre que le chant et les chœurs. N’oublions pas évidemment le piano qui reste omniprésent depuis le début de la compilation avec pour aboutissement, des compositions voyageant toujours entre progressif et classic-rock rappelant les eighties mais aussi les seventies (utilisation de l’orgue). Voilà donc un opus « Single Out » rassemblant un ensemble de morceaux qui permettra de faire mieux connaître le groupe anglais vis-à-vis de nos membres et aussi du grand public, construit sur le même principe de bien faire les choses avec peut-être, un impact moins évident que l’album « Planet Junkie »…mais c’est à vous de voir.