No Compromise Metal Fest 4 : l’interview découverte de POX

Le premier octobre prochain, Pox s’abattra sur la Cité des Loups comme la vérole sur le bas clergé afin d’initier l’underground hennuyer aux rituels les plus noirs du folklore des plaines de Flandre. Hocus Pocus et cætera. Nous en tremblons déjà ! MiB : Pouvez vous présenter POX aux lecteurs de Music In Belgium ?

POX : POX a émergé en 2014 de l’ossuaire sonore qu’était Dark Order Of Decay. Le ‘Dark Order’ avait été fondé en 2006 dans les marais obscurs de Flandre Occidentale. Son seul dessein était de forger un Metal morbide et primitif, sinistrement dédié aux valeurs archaïques. Une cassette démo conçue en 2010 présente six compositions d’un Black Metal cynique, infecté par une légère touche de Black’n’roll. Cependant, les esprits insatiables des enfers en exigeaient beaucoup plus et le Dark Order Of Decay a dû passer par quelques changements de line-up afin de se réinventer sous la forme de POX : un nouveau charnier de vénération pour les charognards de l’underground.

MiB : Quel est, à votre avis, la dénomination qui convient le mieux pour définir votre style musical ?

POX : Toujours fermement ancré dans les traditions du Black Metal des 80’s et des 90’s, POX élabore son style musical à partir d’éléments empruntés au Punk et au Rock’n’roll diabolique. POX est le héraut de la face sombre du folklore flamand, proclamant la victoire ultime des cultes de la mort primordiaux au moyen d’hymnes empoisonnés et d’une violence sonore crasse et old school.

MiB : Pourquoi avez-vous choisi de vous appeler POX (NDT : Pox = vérole) ?

POX : Notre musique est aussi infectieuse que les marques de la petite vérole qui ravageront inévitablement vos corps durant la prochaine peste.

MiB : Quelles sont vos influences principales ? Quelle est la source d’inspiration de vos lyrics ?

POX : Nous préférons tous le Metal Old School, du Heavy au Thrash en passant par le Doom, le Death et le Black Metal, mais nous faisons aussi tourner des albums Punk subversifs, du Rock’n’roll, du Psychobilly, des bandes sonores de films des eighties, du Neofolk, de la musique classique et des rêveries rurales désespérément rétrogrades.

Les cultes de la morts des quatre coins du monde, qu’ils soient shivaïtes, cananéens, étrusco-italiques ou pleinement germaniques, s’expriment au travers de nos bouches moribondes alors que l’humanité tourbillonne vers le maelstrom de l’annihilation finale. Parfois, des vérités plus hideuses encore peuvent être découvertes près de nos foyers. Nos racines nous fournissent une inspiration abondante car notre folklore est souvent empreint d’une noirceur mystérieuse.

MiB : Quels sont les cinq albums sans lesquels la musique de POX n’aurait pas vraiment été la même ?

POX :

1. Ancient Rites : « The Diabolic Serenades »
2. Motörhead : « Iron Fist »
3. North : « Thorns On The Black Rose »
4. Master’s Hammer : « Ritual »
5. Arckanum : « Kostogher »

MiB : Le No Compromise Metal Fest est un festival dédié au Métal Underground. Vous considérez-vous comme un groupe underground? Si oui, pensez-vous que le métal doit absolument rester une musique underground ?

POX : Bâtards chtoniens tels que nous le sommes, passant nos journées à siroter du vernis de cercueil dans nos donjons fétides tout en maudissant la peste humaine, nous avons évidemment un penchant morbide pour nos frères qui résident sous terre avec nous. Du vaste underground nous sont parvenus d’innombrables monuments musicaux et il en arrive encore tous les jours. Sans l’underground, le Metal ne peut prospérer. N’est-ce pas la terre qui maintient l’humain sublunaire (vainement) vivant en lui fournissant des récoltes abondantes ?

MiB : Quel est, à votre avis, le plus grand groupe belge ?

POX : Tout comme la Mort, qui arrive sous une multitude de formes différentes, nous ne considérons pas qu’un groupe est plus grand que les autres. Nous saluons tous nos sombres prédécesseurs : Ancient Rites, Enthroned, Grimfaug, Caducity, Heimat, Iconoclasm, Gotmoor, Dark Ages, Witchsmeller Pursuivant, Theudo, Lugubrum, Acid, Hooded Priest, Ostrogoth, Paragon Impure, Killer et beaucoup d’autres. De la même manière, nous saluons nos frères de Possession, Slaughter Messiah, Emtiness et Spermafrost.

MiB : Sur quel support préférez vous écouter de la musique (Vinyle, CD, mp3) ? Lequel des trois recommandez vous pour la musique de POX ?

POX : Bien que le son de la cire soit le plus ténébreux pour nos oreilles, tous les moyens énoncés ci-dessus ont déjà été utilisés pour propager notre fléau.

MiB : Quel est votre meilleur ou votre pire souvenir (au choix) concernant le groupe ?

POX : L’essence douteuse du vernis de cercueil que nous consommons au cours de nos libations rituelles a éradiqué tous nos souvenirs…

MiB : Si vous pouviez échanger votre vie contre celle de n’importe quel autre musiciens Métal, qui choisiriez vous d’être ? Pourquoi ?

POX : Nous préfèrerions devenir Lemmy Kilmister qui, en descendant vers la Non-vie, s’est vu confier la tâche de réjouir les souverains des enfers avec ses hymnes légendaires.

MiB : Quels sont vos projets pour le futur proche ?

POX : Pour l’instant, nous nous concentrons sur la création d’hymnes destinés à notre prochain opus. Nous n’avons pas encore défini de plans en ce qui concerne sa date de sortie ou le nom du label qui le publiera, mais vous pouvez être certains qu’il enverra un coup de point fatal vers le centre de votre âme !

MiB : Qu’attendez-vous de votre prestation au No Compromise Metal Fest ?

POX : Une nuit de noirceur et d’esprits Heavy éternels.

MiB : Que peuvent attendre les fans de l’expérience POX live ?

POX : Une danse macabre et violente de riffs rock.

MiB : Pour terminer : Y a-t-il une question spécifique que vous auriez aimé que je vous pose et que j’ai oublié ?

POX : Non frère ! Puissions nous consommer ensemble une choppe de Genièvre décapant après le concert !

Tous les détails concernant la prestation de POX sont disponibles sur le
site officiel du No Compromise Metal Fest

POX sur la toile :
Bandcamp,
Facebook

Remarque : les musiciens de Pox ont consacré énormément d’énergie pour nous fournir des réponses ayant un certain cachet, mais pas vraiment facile à traduire de manière fidèle. Celles et ceux d’entre vous qui ne sont pas tout à fait satisfaits par la traduction française de cette interview pourront en retrouver le texte intégral, en anglais, d’ici quelques jours sur la page
Facebook du No Compromise Metal Fest

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