Dour Festival 2015 : par ici les nouveaux noms
Dans moins de 80 jours, la plaine de la machine à feu ouvrira ses portes pour une 27e édition d’un Dour Festival qui s’annonce déjà historique, ne fut-ce que par sa durée exceptionnellement portée à cinq jours à l’occasion de Mons 2015. Les organisateurs viennent d’ajouter une volée de nouveaux noms à une affiche déjà bien fournie. Il y en aura pour tous les goûts, surtout si vous adhérez à la culture alternative dont l’événement s’est taillé une envieuse réputation. Au rayon des groupes attendus, pointons notamment les New Yorkais de A Place To Bury Strangers qui viennent de faire vaciller les murs du Kreun à Courtrai. La Cannibal Stage sera l’endroit idéal pour leur noise démentielle le jeudi 16 juillet. Le même jour au même endroit, les Norvégiens de Kverlertak réserveront également un accueil jouissif à vos tympans alors que le lendemain, ce sont les Bruxellois de Black Tartan Clan qui feront de même.
Des guitares moins extrêmes occuperont une place de choix ailleurs également sur le site. Le jeudi, la Last Arena accueillera notamment Rival Sons. Le samedi, ce sera le rock psyché qui sera mis à l’honneur au Labo avec les prometteurs Mars Red Sky et The Scrap Dealers mais le rock garage de Jonathan Tobin devrait également valoir le détour. Tout comme le revival bluegrass des Namurois de Little X Monkeys le dimanche.
Les groupes belges de la scène indie pop ne seront bien évidemment pas oubliés puisque Recorders joueront à la Petite Maison dans la Prairie le jeudi. Exporteront-ils la version acoustique de leur album qu’ils présenteront aux prochaines Nuits du Bota ? Une chose est sûre en tout cas, c’est que le lendemain au Labo, aussi bien Great Mountain Fire que Roscoe défendront leur nouvelle plaque respective. De leur côté, les Liégeois de Kennedy’s Bridge joueront leur unique date de l’été à Dour le samedi 18 juillet.
Au rayon plus mainstream, Santigold reviendra le dimanche sur la plaine de la machine à feu après un premier passage mitigé en 2009 alors que les éléments se déchainaient. On ira également vérifier si le chanteur des Drums a soigné son maniérisme excessif (samedi) et si Josef Salvat mérite l’attention que les media lui accordent depuis le début de l’année (jeudi).
Un Dour Festival sans curiosités ne serait pas une édition réussie. Cette année, le blues africain de Songhoy Blues, les expérimentations sonores hispaniques de Za! et l’indie soul de de Raury devraient combler les plus exigeants tandis que les multiples influences disparates de Glass Animals risquent d’en surprendre plus d’un.
Ce n’est donc pas cette année encore que l’on risque de s’embêter au pied du terril. Et la bonne nouvelle, c’est que l’affiche n’est pas encore bouclée. Plus d’informations sur le site officiel du festival.