CD/DVDChroniques

PYTHIA – Beneath The Veiled Embrace

Notre évaluation
L'évaluation des lecteurs
[Total: 0 Moyenne: 0]

Pythia pourrait très bien être la nouvelle sensation du ‘power métal gothico-symphonique à chanteuse’. Une de plus me direz-vous. Oui ! Sauf qu’Emily Alice Ovenden, la chanteuse en question, n’est pas n’importe qui. Cette Anglaise, qui a grandi dans un château des Cornouailles, a une formation de chanteuse classique. Non contente d’être l’auteur de romans édités dans son pays, elle est depuis plus de dix ans l’une des six Mediaeval Baebes (NDR : un sextet de vocalistes interprétant de la musique médiévale, qui a déjà six albums à son actif et qui écume les théâtres et les cathédrales anglaises avec un certain succès). Elle est aussi la chanteuse du groupe ambiant/folk Celtic Legend.

Si le classique, le médiéval et le folk ont été ses chevaux de bataille musicaux pendant des années, la belle avoue avoir une passion pour le heavy métal. Une passion qu’elle a décidé d’assouvir en rejoignant Pythia, un combo power métal londonien. « Beneath The Veiled Embrace » est le premier album issu de cette association sulfureuse. Emily Alice, très fière de son travail sur cet opus, n’hésite pas à le présenter, sur sa page MySpace personnelle, comme son meilleur travail à ce jour. Et, sincèrement, il en faudrait peu pour la croire. Comme toujours, quand un groupe de métal est dirigé par une chanteuse soprano, il est tentant de le comparer à Nightwish, cependant, Pythia est beaucoup moins symphonique et grandiloquent que l’ancien groupe de Tarja Turunen et, s’il fallait absolument le comparer à un combo finlandais, c’est plutôt à Sonata Arctica ou même Stratovarius qu’il faudrait penser.

« Beneath The Veiled Embrace » est un véritable album de métal, allant droit au but. Pas la peine d’essayer d’y trouver un slow ou une ballade. Les musiciens du groupe ont un background trash/death métal et cela s’entend. Le son, bien métallique, est dû, en partie, à l’excellent travail du danois Jacob Hansen, connu pour ses productions de formations moins mélodiques telles que Destruction, Hatesphere ou Heaven Shall Burn. Le clavier, s’il est présent, est tout de même en retrait par rapport aux guitares qui se taillent ici la part du lion. Emily Alice Ovenden, qui signe tous les textes de l’album, est impériale du début à la fin et nous offre quelques moments de pur bonheur.

A propos de bonheur, comme vous le savez, il n’arrive jamais seul et vous aurez bientôt l’occasion de juger par vous-même du talent (et de la beauté) d’Emily Alice car Pythia jouera chez nous, le 10 avril 2010 au Power Prog & Metal Festival de Mons et qu’il aussi est pressenti pour le Female Metal Voices 2010.

Pays: GB
Golden Axe Records GOLDAXE 1
Sortie: 2009/10/12

Laisser un commentaire

Music In Belgium