MASTER CHARGER – Posthumous Resurrection
Originaire, tout comme le fourbe shérif de la légende, de la ville de Nottingham, Master Charger est un trio Doom/Stoner/Sludge Metal fondé en 2006. Avant de s’attaquer à l’enregistrement de « Posthumous Resurrection », son nouvel album sorti depuis le 2 mai dernier, via Argonauta Records, le groupe avait déjà cinq pesantes plaques à son actif. «Origin of the Lugubrious», la plus récente d’entre elles, était parue en 2020 sur le label indépendant Stoned Rocka Recordings.
Si, comme les patriarches suédois de Candlemass, nous avions la chance de maitriser les langues mortes, nous n’hésiterions à ulitiser l’expression « Optimus Doomicus Metallicus Britannicus» pour décrire « Posthumous Resurrection ». Car avec ce nouvel album, Master Charger semble avoir voulu résumer tout ce que ses compatriotes ont fait de plus plombé en matière de Doom Metal et de Heavy Rock au cours des dernières décennies. Imaginez une combinaison parfaite de la tradition Sabbathique du Doom Metal de Cathedral, de la violence sonore du Doom/Sludge de Conan et des explorations heavy psychédéliques enfumées du Stoner Metal d’Orange Goblin. Ajoutez-y quelques touches plus personnelles, quelques notes d’harmonica, des lignes de guitare acoustiques et de jolis soli de guitares torturés à la Wah Wah et vous comprendrez pourquoi nous avons fabriqué de toutes pièces notre pseudo-expression latine.
Contrairement ce que nous affirmons après avoir écouté sa plaque, la bio de Master Charger ne semble pas vouloir réduire ses influences au seul territoire du Doom Britannique. Elle cite pour cela quelques yankees prestigieux tels que Trouble, Saint Vitus et Pentagram (NDR : mais ne sont-ils pas, eux aussi, issus de la cuisse de l’anglais Black Sabbath ?) et étend les racines du trio bien au delà du cercle fermé du Doom en nous jetant en pâture des noms tels que Mountain, Free, Led Zeppelin, Motörhead et Celtic Frost.
Au final, chacun y entendra ce qu’il veut entendre. Pour nous, « Posthumous Resurrection » est un très bel exemple du savoir faire britannique en matière de Heavy plombé. Libre à vous d’y entendre des réminiscences de Classic Rock, de Hard Rock ou de blues si cela vous chante.
- “Thy Kingdom Polluted” (06:08)
- “Only My Eyes See, Empires Rust” (05:52)
- “Posthumous Resurrection” (10:01)
- “Fallen Angel, Painted Doll” (03:02)
- “When Hell Rode in” (06:42)
- “Head into the Sun” (05:31)
- “The Awakening” (09:07)
- “Mass Produced, Mass Destroyed” (07:41)
- “Upon Roads Less Travelled” (02:07)
Le groupe
- John James – Chant, guitares, harmonica
- Dave Hayes – Basse
- Jon Kirk – Batterie
Pays: GB
Argonauta Records – Promo Grand Sounds PR
Sortie: 2025/05/02