TREAT – Endgame
Nous retrouvons Treat, encore un groupe de l’ère classique du hair metal des années 80 remis en selle par le label Frontiers lors de sa reformation en 2006 et qui, après les albums ʺCoup de grâceʺ (2010), ʺGhost of Gracelandʺ (2016) et ʺTunguskaʺ (2018), nous revient plus en forme que jamais.
Les Suédois de Treat ont connu les grandes heures des années 80 avec des contrats signés chez de gigantesques maisons comme Mercury (pour leurs trois premiers albums entre 1985 et 1987), puis Vertigo (deux albums de plus, en 1989 et 1992). Puis ce fut la séparation en 1993 après l’amère expérience rencontrée avec le nouveau chanteur Mats Levén, qui avait remplacé en 1991 l’historique chanteur Robert Ernlund.
Le même Robert Ernlund est revenu dans la formation remise sur pied en 2006, avec ses compagnons Anders Wikström (guitare), Jamie Border (batterie) et Patrick Applegren (claviers), qui avaient fait partie de l’aventure des années 80-90. Au départ, le bassiste Nalle Påhlsson a rejoint Treat pour l’album ʺCoup de grâceʺ, puis s’est éclipsé au profit entre autres de Pontus Egberg, passé sur l’album ʺTunguskaʺ mais reparti ensuite chez Wolf (qui vient de sortir l’excellent ʺShadowlandʺ). Ainsi, Nalle Påhlsson est revenu pour ce nouvel album ʺEndgameʺ, faisant retourner Treat à ses effectifs initiaux lors de son retour en 2006.
C’est donc une équipe rodée qui se présente dans divers studios entre novembre 2020 et octobre 2021 pour travailler ses nouveaux morceaux avec Peter Mansson derrière la console, comme ça avait déjà été le cas sur les albums ʺGhost of Gracelandʺ et ʺTunguskaʺ. Et on sent bien cette expérience de l’écriture du bon morceau avec la bonne intuition quand on écoute ce ʺEndgameʺ, petit collier de perles qui nous sort de la belle joaillerie à partir de grandes tirades hard FM fières d’elles-mêmes (ʺFreudian slipʺ, ʺRabbit holeʺ, ʺBoth ends burningʺ, ʺCarolina reaperʺ) et de ballades taillées dans du marbre rose (ʺMy paradeʺ, ʺMagicʺ). Robert Ernlund affiche une forme vocale impériale et ses compagnons usinent de puissants riffs mélodiques qui donnent du corps aux morceaux. L’album est varié, dynamique et s’il fallait choisir le titre le plus symbolique résumant au mieux l’ambiance du disque, ce serait le très bon ʺJesus from Hollywoodʺ.
Les hommes de Treat disent qu’ils aiment essayer de surpasser l’album précédent quand ils se lancent dans un nouveau disque. Et il faut bien dire qu’ici, ils ont rempli l’objectif.
Le groupe :
Robert Ernlund (chant)
Anders ”Gary” Wikström (guitare et chœurs)
Jamie Borger (batterie)
Nalle Påhlsson (basse et chœurs)
Patrick Appelgren (claviers et chœurs)
L’album :
ʺFreudian slipʺ
ʺRabbit Holeʺ
ʺSinbiosisʺ
ʺHome of the Braveʺ
ʺBoth Ends Burningʺ
ʺMy Paradeʺ
ʺWake Me When It’s overʺ
ʺJesus from Hollywoodʺ
ʺMagicʺ
ʺCarolina Reaperʺ
ʺDark to Lightʺ
ʺTo The End of Loveʺ
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https://www.instagram.com/treatnews
Pays: SE
Frontiers Music
Sortie: 2022/04/08