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REVOLUTION SAINTS – Rise

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Né de l’imagination fertile du président de Frontiers Records, Serafino Perugino, Revolution Saints est un super-groupe qui met en lice trois cadors du hard rock FM, Deen Castronovo (ex-Journey, The Dead Daisies), Doug Aldrich (ex-Whitesnake, ex-Dio, The Dead Daisies) et Jack Blades (ex-Damn Yankees, Night Ranger). Perugino voulait susciter la création d’un groupe dans lequel Deen Castronovo serait le lead singer que son talent lui permet d’être. Avec Revolution Saints, ce rêve a été réalisé et même plus que réalisé puisque ce groupe en est ici à son troisième album, les deux précédents ʺRevolution Saintsʺ (2015) et ʺLight in the darkʺ (2017) ayant eu l’occasion de pénétrer en bonne place dans quelques charts, notamment en Suisse et en Allemagne.

Ce nouvel album ʺRiseʺ retourne dans les charts suisses et allemands, avec une remarquable 18e place dans le hit parade suisse. Pourquoi un tel bouillonnement au centre de l’Europe au sujet de cet album? Peut-être tout simplement parce que Revolution Saints remet ici le couvert bien connu du hard FM classique, typiquement Eighties, avec des ficelles éprouvées par le temps et qui n’ont toujours pas rompu sous le poids des habitudes.

ʺRiseʺ est porté par la voix magnifique de Deen Castronovo, qui assure aussi des parties de batterie irréprochables. Ses camarades Doug Aldrich et Jack Blades sont aussi joliment inspirés. Tout le monde s’est investi corps et âme dans la composition de ces nouvelles chansons qui savent frapper au centre de la cible. ʺWhen the heartache has goneʺ démarre les festivités avec rapidité et puissance, bien relayé ensuite par des moments forts où l’électricité des guitares règne de manière impériale (ʺRiseʺ, ʺComing homeʺ, ʺHigherʺ et son magnifique solo, ʺMillion milesʺ). Du côté des moments un peu plus recueillis, le groupe se fend de quelques chansons convaincantes dans le genre (ʺTalk to meʺ, avec Lunakaire invitée au chant, ʺIt’s not the end (It’s just the beginning)ʺ et son interaction entre mélodie et fougue instrumentale, enfin la superbe ballade finale ʺEyes of a childʺ, signée Jack Blades et Tommy Shaw des Damn Yankees)

La production est supervisée par le personnel chevronné de la maison Frontiers, notamment Alessandro Del Vecchio (qui a travaillé à Milan mais également en Californie, dans les studios personnels de Jack Blades et Doug Aldrich). Del Vecchio participe également aux parties de claviers et assure les chœurs. Tout ce travail aboutit à un très bel album de hard rock mélodique, enthousiaste, passionné et joué dans les règles de l’art. Que ce soit le chant ou les guitares, tout ici est impeccable.

Le groupe :

Deen Castronovo (chant et batterie)
Jack Blades (basse et chant)
Doug Aldrich (guitare)
Alessandro Del Vecchio (claviers et chœurs)

L’album :

ʺWhen The Heartache Has Goneʺ
ʺPrice To Payʺ
ʺRiseʺ
ʺComing Homeʺ
ʺCloserʺ
ʺHigherʺ
ʺTalk To Meʺ
ʺIt’s Not The End (It’s Just The Beginning)ʺ
ʺMillion Milesʺ
ʺWin Or Loseʺ
ʺEyes Of A Childʺ

https://www.facebook.com/RevolutionSaints/

Pays: US
Frontiers Music
Sortie: 2020/01/24

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