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NEEDLEPOINT – The Diary of Robert Reverie

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Formation norvégienne originaire d’Oslo, Needlepoint a pris son envol en 2010 pour construire un jazz-rock plutôt vintage qui propose un amalgame de nombreux grandes pointures des années 70. D’emblée le ton est donné avec une forte coloration seventies due à l’orchestration et surtout aux sons d’orgue, sans oublier un chant qui me rappelle dans un premier temps les Beatles. Mais d’autres noms me viennent en tête comme Genesis première époque (Gabriel-Hackett), Camel, Caravan, Pink Floyd (époque Syd Barret) ou Soft Machine, car on perçoit au sein de cette cacophonie parfaitement maitrisée et sentant bon la grande époque une musique venue du fin fond de l’essence même du rock des années 70.

Des effluves de l’école de Canterbury et celle que l’on a appelé Renaissance font ici bon ménage, au sein d’un rock-progressif complexe et fouillé où, orgue et synthés jonglent littéralement selon le tempo donné par une section rythmique efficace. Mais des moments plus posés où l’orgue continue à nous faire rêver, lancent encore une fois une musique qui nous ramène bien des décennies plus tôt avec même, des passages qui font corps avec les sixties. La liste des formations légendaires auxquelles on pourrait penser est bien trop longue pour en définir les limites, alors prenons le temps de fermer les yeux et faire un grand bond dans le passé musical.

Peut-être nostalgique pour certains, la musique de cet opus arborant d’ailleurs une pochette et un coffret cartonné parfaitement à l’image de son contenu sonore, respecte les règles en vigueur de cette lointaine époque pourtant si primordial pour l’Histoire du rock. Une plongée dans un progressif vintage parfaitement réalisé par ce groupe norvégien…chapeau Messieurs de Needlepoint !

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Pays: NO
PIAS/BJK Music BJK CD 105
Sortie: 2018/06/01

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