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LADY LAKE – Supercleandreammachine

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Lady Lake nous vient des Pays-Bas. Ce groupe a été fondé au début des seventies. Jusqu’à présent, seul un album avait été enregistré. C’était « No Pictures ». Musea l’a réédité il y a quelques années. Trente ans plus tard, les revoici donc avec leur second opus « Supercleandreammachine ».

Lady Lake est composé de Leendert Korstanje aux claviers, Fred Rosenkamp à la guitare et Jan Dubbe à la batterie. L’album, entièrement instrumental, a été enregistré entre mai et septembre 2004 à Weesp en Hollande.

Sur les huit titres de cet opus, deux sortent du lot par leur longueur (14′ et 11′). Tout d’abord, il y a « The Untold Want » qui est divisé en pas moins de douze parties pour quatorze minutes d’un rock progressif teinté seventies. Voilà qui nous offre un panel d’influences allant de Camel à Focus. La guitare et les claviers prendront à tour de rôle le rôle principal. Quelques passages acoustiques y sont disséminés.

« Doo Dah Damage » est de la veine Focus. Orgue bien présent, breaks et contre-breaks nombreux. On part sur les terrains jazz-rock du style Canterbury. La guitare y est splendide offrant de superbes passages mélodiques. Entre Camel et Focus, « Wet Sounds » hésite. Les mélodies imparables de la guitare rappellent souvent Andy Latimer mais certains passages où les notes s’étirent nous font penser à Focus.

L’autre pièce de taille est « Ford Theatre ». Du long de ces onze minutes, nous sommes replongés dans une ambiance camelienne des années 70 où la guitare est reine. Le langoureux « No One Will Ever Know » résonne comme un tribute à Focus tant la mélodie de la guitare rappelle un certain Jan Akkerman.

« The Chief » est plus énergique. La section rythmique est plus présente. La basse ronronne. Le style Canterbury revient. « Radio Reminiscence » sera d’une grande légèreté pour terminer l’album à la façon slow avec une guitare aux arpèges aériennes. Le dernier titre « Children’s Playground Revisited » est une courte fin d’une demi-minute peuplée juste de quelques accords. Pas un morceau à proprement parler. Plutôt une ponctuation.

Cet inattendu nouvel album de Lady Lake séduira les amateurs de rock progressif typé seventies. Rien de neuf donc, mais bien agréable à l’écoute.

Pays: NL
Musea FGBG 4603.AR
Sortie: 2005/05

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