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LIONHEART – Welcome to the West Coast II

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Il y a des groupes bien en place qui sortent un album tous les cinq ans, il y en a d’autres qui ont le temps de se séparer et de se reformer en moins d’un an et de sortir un album de reformation tout aussi bon que leur album de séparation paru à peine dix-huit mois auparavant. C’est ce qui est arrivé aux maniaques hardcore de Lionheart qui ont décidé de splitter, ont fait une trournée d’adieux, se sont dit au revoir, se sont emmerdés chez eux entre la télé et les mômes à élever, ont décidé de remettre ça, ont écrit de nouvelles chansons, ont repris contact avec leur ancien label Beatdown Hardwear, ont enregistré leurs morceaux tout neufs et ont sorti ce nouveau « Welcome to the West Coast II », et tout cela dans le même laps de temps que deux séances de répétition de Metallica pour la préparation d’un nouvel album.

Bref, si on n’avait pas appris cette histoire de séparation-reformation expresse de Lionheart, on ne se serait aperçu de rien, tant leur nouvelle galette est en tous points comparable en qualité à leur précédent « Love don’t live here », chroniqué sur ces mêmes pages il y a tout juste deux ans. On retrouve donc le trio original Rob Watson (chant), Jay Scott (batterie) et Nick Warner (guitare), qui ont recruté au passage un certain Ricky à la guitare (plus Walle Etzel comme guitariste de tournée) et ont imprimé à chaud sur la cire une huitaine de chansons de belle facture punk hardcore, sans compromis et chargées de la dose réglementaire de colère explosive.

Une petite intro de quinze secondes dont on aurait pu se passer est vite oubliée devant les assauts plus que musclés de bolides enflammés comme « Still bitter still cold » (qui rassure les fans en expliquant que Lionheart est de retour aux affaires et est plus fort que jamais), « Cursed », « Trial by fire », « Vultures », « Treading water » ou « LHHC 17 » (joué avec l’aide de JJ Peters de Deez Nuts au chant). Il y a juste l’étrange « Unhinged », deux minutes de messages laissés sur un répondeur téléphonique, qui vient casser l’ambiance survoltée de ce disque, mais on ne va pas se formaliser pour si peu.

On est donc heureux d’apprendre que Lionheart est à nouveau opérationnel et qu’il est plus remonté et enragé que jamais. Si c’est son secret pour faire de bons albums, on a rien contre le fait que Lionheart se sépare et se reforme tous les six mois.

Pays: US
Beatdown Hardwear
Sortie: 2017/11/10

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