FABULAE DRAMATIS – Solar Time’s Fables
Formation anversoise formée en 2011, Fabulae Damaryis nous propose aujourd’hui son second album, après une première sortie discographique parue en 2012. Le groupe est d’une part formé de membres effectifs comme Isabel Restrepo (chant, sitar et harmonium), Hamlet (basse) et de Daniel Diaz (guitare, basse et écriture) et d’autre part, de membres plus récents comme Isadora Cortina, Maxime Moreira et Wesley Beernaert, plus en guests des musiciens de renommée internationale ! Tout cela pour jouer d’un grand nombre d’instruments supplémentaires (violon, violoncelle, accordéon, djembe, tambourin…), et porter la partie vocale sur plusieurs voix, de manière à proposer à l’auditeur un métal-progressif alliant des passages lyriques, symphoniques ou néo-classiques !
Une sacrée gageure que voilà que le groupe belge nous propose au départ d’un heavy-métal où, le chant passe du guttural à des vocalises plus classiques. Ce dernier étant aussi démonstratif à certains moments, il se charpente à partir de voix masculines et féminines, pour maintenir le côté heavy dans la première composition. Un chant façon Arno continue notre route toujours à travers un heavy-métal où, les voix se combinent à l’infini avec toujours des chants lyriques qui montent en hauteur surtout côté féminin.
Jusqu’à présent c’est un métal-progressif qui domine sur plusieurs morceaux, puis des passages plus lyriques et symphoniques viennent ça et là colorer le rock pêchu des Anversois, permettant la perception d’autres instruments. Bien sûr les cris gutturaux, les riffs accrocheurs et la batterie tonitruante restent bien présents, avec même des roulements de double grosse-caisse. Idem pour les chants féminins lyriques, mais se profile à l’horizon l’inévitable ballade « Sirius Wind » où, les choses s’apaisent pour un retour au calme. Dès ce moment la musique se fait plus diversifiée avec l’introduction d’autres instruments, pour verser dans un rock multi-facettes.
Attention la base heavy reste omniprésente, mais le groupe continue à voyager à travers les styles revenant au néo-classique (violon, violoncelle…) ou même au médiéval à travers le son de l’harmonium…voir l’oriental via l’intervention du sitar. Un peu comme une sorte de world music métal (sans être péjoratif), la formation nous fait voguer entre divers contrées ou diverses époques, avec par exemple un accordéon et un chant en espagnol pour revenir à une complainte hispanique ! Un retour au métal puis un final dans la sobriété finalise un album diversifié, parfois difficile à suivre mais qui a le mérite de proposer un travail fouillé et plein de recherches !
– Fabulae Dramatis Le Facebook
– Fabulae Dramatis « Agni’s Dynasty (Fire I) »
Pays: BE
Autoproduction/Distribution Plastichead et Bertus
Sortie: 2017/09/30