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SLAUGHTER AND THE DOGS – Tokyo dogs

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Après avoir assuré un retour réussi l’an dernier avec son album « Vicious« , le vénérable combo punk Slaughter And The Dogs exploite la brèche et installe une solide tête de pont sur les berges du succès avec un album live capté au Japon et justement intitulé « Tokyo dogs ».

Les vétérans Wayne Barrett (chant) et Mick Rossi (guitare) opèrent ainsi la soumission de Tokyo à coups de riffs punk gonflés au saké, avec comme complices Jean-Pierre Thollet (basse) et Noel Kay (batterie). Ces deux personnages ont évolué dans des line-ups plus anciens de Slaughter And The Dogs, précisément dans les années 1990. Etant donné que Noel Kay a quitté le groupe en 2016, on est en droit de se poser la question de savoir si ce live est de toute première fraîcheur ou s’il a été enregistré il y a plusieurs années de cela.

Mais ces considérations de perfectionnistes n’ont aucune importance ici car ce live de Slaughter And the Dogs est tout simplement une bombe atomique. Une majorité kolkhozienne de morceaux arrivent directement du premier et mythique album « Do it dog style » (1978), un disque pivot de la scène punk anglaise de la fin des années 70. Ici, on se mange pas moins de neuf morceaux en provenance de ce disque, dont une reprise du « Who are the mystery girls » des New York Dolls et une du « Waiting for the man » du Velvet Underground, autre influence majeure des Mancuniens de Slaughter And The Dogs. Mais ce n’est pas fini. On doit aussi dénombrer deux morceaux de 1977 issus des premiers singles hyper-énervés du groupe : « The bitch » et « Where have all the boot boys gone? ». Ajoutons également l’excellent « Hell in New York », aux forts relents de « I wanna be your dog » des Stooges », et qui venait de l’album « Bite back » de 1980, à l’époque où le groupe s’appelait simplement Slaughter. N’ai-je rien oublié? Ah, si, une autre reprise d’un titre du Velvet Underground (« White light white heat ») et là, on est complet avec pas moins de 13 titres sur 16 qui proviennent des glorieuses années 60-70.

Les morceaux plus récents proviennent de « Beware of… » (2001) et du tout nouveau « Vicious » (2016). D’un bout à l’autre, c’est une onde de choc d’énergie pure qui vient nous frapper en pleine face et on se régale les tympans de versions phénoménales et speedées de « You’re a bore », « We don’t care », « Boston babies », « Dame to blame », « Quick Joey Small », l’énorme « Where have all the boot boys gone? » et un impérial « Cranked up really high » qui termine ce disque en beauté. Cerise sur le gâteau, la pochette aux tons jaunes représentant un dragon asiatique est du plus bel effet. Que demander de plus?

Pays: GB
Cleopatra Records
Sortie: 2017/08/25<

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