SONS AND DAUGHTERS – The Repulsion Box
Quelle claque, ce groupe écossais ! Une vraie révélation ! Sons and Daughters sont Adele Bethel (chant, guitare, piano), David Gow (batterie, percussions), Ailidh Lennon (guitare basse, mandoline, piano) et Scott Paterson (voix, guitare). Leur musique festive très énergique est un mélange de Scottish folk et de blues rock de derrière les fagots. Sur scène, ils sont très bons. Ils ont accompagné en tournée Idlewild et Franz Ferdinand, d’autres écossais.
Il n’y a pas à proprement parler un titre faible mais « Medicine » est quand même un des meilleurs et des plus faciles à mémoriser. Le groupe s’amuse, cela s’entend. « Red Receiver » est un autre titre imparable et aussi facile à retenir. C’est d’ailleurs une caractéristique propre au groupe de composer des morceaux simples sans se prendre la tête. Pour les deux titres, c’est la voix de Adele Bethel qui émerge.
« Hunt » est encore plus sauvage et dansant. Quel rythme ! C’est destiné à tous ceux qui critiquent les rocks les plus fous. Ici, c’est gagné, la chanteuse a une branche. Elle le montre d’ailleurs sans vergogne.
« Dance Me In » est un single parfait. Son rythme TGV convient parfaitement à cette musique festive qui découragera beaucoup de danseurs en puissance. « Choked » est aussi un très bon titre mais le chant de Adele Bethel est tellement tourné vers le rythme qu’elle ne peut se permettre la moindre distraction.
« Taste The Last Girl » est un titre magnifique et très dansant qui rappelle un peu Big Country, encore un groupe écossais. Il est sorti en simple ce 29 juin 2005. C’est une débauche de guitares qui maintient le suspense mais la basse cartonne et la batterie imprime un rythme très régulier, avec une attaque franche digne des meilleurs.
« Monsters » est un autre titre festif bizarroïde rendu irrésistible par le chant alterné de Adele Bethel et Scott Paterson ajouté au jeu percutant des guitares, tandis que « Rama Lama » est plus lent et très différent. La ligne de basse répétitive le rend presque hypnotique.
« Royally Used » commence comme un rock de Buddy Holly, « Not Fade Away », et atteint rapidement des sommets dans les percussions pour se terminer ensuite brutalement. « Gone » est aussi pour Adele Bethel une dernière occasion de se mettre en valeur sur le rythme lancinant imprimé par un batteur toujours aussi déchaîné. Elle devient subitement folle et s’allume complètement vers la fin du morceau mais cela se termine sans encombre. Rassurez-vous, elle vit toujours.
Une vraie révélation qui devrait jouer les vedettes dans les festivals anglais de l’été. Ils seront aussi à Hasselt – Kiewit le 20 août 2005 au Pukkelpop Festival. Si vous allez faire un tour dans le Limbourg, ne les manquez pas : vous passerez un bon moment. Plus on écoute, plus on aime.
Pays: GB
Domino Recording / Munich Records / Konkurrent WIG 155
Sortie: 2005/06/06