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ANATHEMA – the optimist

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Le voilà donc le dernier opus de cette flamboyante formation anglaise, qui illumine depuis de nombreuses années les scènes du Monde entier offrant à la fois des shows néo-classiques avec orchestre symphonique ou des shows purement atmosphérique, toujours avec un résultat scénique hors du commun ! Même constat pour la discographie qui s’est épanouie depuis la dernière chronique de notre cher JPL, avec sur la période allant de 2013 à 2016 plusieurs sorties remarquées (DVD, album Live, album studio et compilation) avant d’en venir à l’opus de cette année.

C’est donc une équipe bien en place depuis plusieurs années autour des frères Cavanagh qui revient une nouvelle fois vers nous, avec un opus qui démarre sur des bruitages de radio (intro) lançant d’abord un morceau plutôt alternatif avec des soundscapes électroniques mais qui garde bien le cap d’un rock-alternatif. Ensuite on bascule sur du néo-classique (piano) où la superbe voix féminine de Lee Douglas lance finalement un rock-atmosphérique dont Anathema a le secret. Une composition aérienne proche d’un Steven Wilson, d’un Porcupine Tree ou d’un Riverside, qui allie d’ailleurs atmosphérique, néo-classique et rock-alternatif pour un morceau parfaitement abouti ! Un régal…

Le piano classique revient une seconde fois pour épauler la voix d’un des frères Cavanagh, avec toujours un résultat sensible et mélodique avec en arrière plan les chœurs de Lee pour une composition néo-classique qui s’élance vers les hauteurs d’un rock-alternatif…encore une réussite ! On continue en si bon chemin avec encore ce beau piano qui s’accompagne de sonorités électroniques, offrant une mélodie encore entrainante et bien sûr mélodique. Une ballade néo-classique chamboulée en rock-alternatif vient alors asseoir une fois pour toute le grand niveau musical proposé par le groupe anglais, un niveau que la formation a atteint depuis de nombreuses années lorsqu’il a viré de cap vers un rock à la fois atmosphérique et alternatif.

Des ingrédients chocs comme des guitares post-rock, du piano classique, des incursions électroniques mais aussi un travail vocal de grande pureté sont des éléments incontournables de la recette gagnante du rock de nos amis anglais. Chaque composition est comme dans les précédents et excellents albums réfléchie, offrant au fan une musique largement au-dessus du lot à la fois rock et aérienne. La puissance d’un post-rock ou d’un rock-alternatif fait ici jeux égal avec la légèreté et la finesse du néo-classique, permettant au groupe d’atteindre une nouvelle fois les cimes !

Comme d’autres formations comme Pineapple Thief, Riverside, IQ, Pendragon ou plus récemment Karibow, le groupe Anathema a atteint une plénitude qui lui permet d’aligner des albums à chaque fois parfait au même titre que toutes ses prestations scéniques. A ce sujet je serai au Trix d’Anvers pour les écouter le 17 novembre, et vous qu’attendez-vous pour y aller ? Pour l’heure et concernant cet album, il est en toute logique indispensable et incontournable !

Anathema Le Facebook

Anathema « Springfield »

Anathema « Can’t Let Go »

Pays: GB
Kscope Music 356
Sortie: 2017/06/10

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