WILD SHELTER – Wild Shelter
Le voilà donc ce premier album des frères Waeyenbergh (Alexandre et Adrien), dont je vous ai parlé il y a quelques temps dans un article révélant l’arrivée imminente de la présente galette. Basé à Bruxelles et composé des deux frérots bien sûr, Alexandre (chant et guitare) et Adrien (second voix et guitar), sont ici secondés par Olivier Detroz (batterie et ancien membre de The Elements), Alan Delanghe (claviers et ancien membre de Ladylo) et par Sébastien Colette (basse et ancien membre de Noa Moon). Voilà don une solide équipe prête à vous fournir un ensemble de 11 compositions + un interlude où, le groupe mélange électro-rock, dream-pop et musique indie.
Sur un démarrage plutôt propre à l’alternatif et l’Underground, un électro-rock léger et souple nous embarque sur la vague d’une musique électronique assez fluide et mélodique. Bien loin de ces sons rébarbatifs, Wild Shelter danse sur des sonorités plutôt orientées vers la pop-musique, rendant la première chanson assez sympa à écouter. Mais ce n’est point le seul attrait de cette formation, car elle surfe aussi sur la vague de l’ambient ou de l’atmosphérique, nous ramenant aux fondements de la new-wave et des débuts de l’électro, construisant ainsi une musique plus abordable pour tous.
« Mist » plus calme met parfaitement en évidence la guitare, avec un tempo plus lent et plus souple, tout en gardant un fond sonore électro. Puis les synthés partent ensuite dans les cieux, accélérant la cadence avec encore un petit arrière goût d’ambient. Après l’interlude électronique vient « My very own Madness », une belle ballade acoustique magnifiquement orchestré à partir de quelques accords de guitare, qui bascule ensuite vers un électro-rock toujours léger accentué par un chant feutré. « Hozizon » autre ballade acoustique crée une nouvelle porte vers la délicatesse et la douceur, avec ici encore en arrière plan une couche atmosphérique bien dosée de clavier. « Sleep in grace » remet une couche supplémentaire avec un morceau orienté dream-pop où l’orchestration et le chant se font tout en douceur, maintenant le côté atmosphérique. Beau travail !
La fin de l’album revient vers un électro-pop léger où, ambient et rock-atmosphérique y font des incursions bien placées permettant à l’ensemble de conserver ce petit arrière goût de pop-musique ou de dream-pop selon le vocable choisi. Alors oui c’est en grande partie de l’électro mais c’est le bon côté de la force, avec en sus trois très belles compositions plus orientées vers la ballade acoustique. Voilà un premier album parfaitement réussi, qui devrait avoir son petit succès sur les scènes et dans les lecteurs, je l’espère en tout cas pour nos deux frérots. Beau résultat !
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Pays: BE
Autoproduction
Sortie: 2017/04