BYCE – Reset to Zero

Retour à zéro pour l’artiste By’ce qui a déjà participé à de nombreux projets sur scène et en studio (Misfits, Saxon, Walls of Jéricho ou Mass Hysteria), avec le désir de changer de cap. Une direction plus personnelle où la composition devient son leitmotiv, avec de nombreux textes basés sur sa propre vie. Le musicien incorpore ici des sonorités électroniques et des ambiances atmosphériques où, la science fiction fait plusieurs apparitions.

Au départ des sonorités électroniques et des guitares heavy s’accouplent sur une composition où, le heavy-métal domine. S’ensuit une intro plus mystérieuse pour ouvrir d’abord sur un métal-atmosphérique, pour ensuite revenir à des sonorités proches de certaines formations des eighties avec même un revirement vers la ballade acoustique. Retour ensuite des sonorités électroniques, et ce, toujours en gardant en ligne de mire les fondements du métal.

Tel un néo-métal industriel ou un rock-indus, on continue sur des terres où le métal et l’électro forment une osmose, avec aussi un passage plus aérien où apparaît un chant lui-aussi aérien. Au sein d’un même morceau, des guitares saturées et tranchantes partagent l’affiche avec des synthés aériens et atmosphériques, drôle d’alchimie que voilà où le métal fait corps avec l’électro-rock. Vision donc plus personnelle comme il était convenu, avec un résultat étonnant mais efficace. D’ailleurs de très beaux passages aériens et floydien, nous rappellent les grands moments de la bande à Waters et Gilmour ! « You Must Hang On » en est un très bel exemple.

« Self Control » nous replonge à nouveau dans ce dédale électro-métal où chant électronique légèrement gore se transforme en ce chant aérien et limpide qui nous ramène vers quelque chose de plus rock mais toujours atmosphérique. « Serenity » belle courte ballade pseudo-acoustique fait corps avec une autre ballade pop-rock toujours bien foutue. Rock’n’roll, hard-rock’n’roll, heavy-métal et pincées d’électro terminent donc le travail accompli. Un résultat détonnant, surprenant qui force l’auditeur à aller plus avant dans l’écoute de toutes ses étranges compositions.

Quand Pink Floyd rencontre les grands classiques du heavy-métal, le tout rehaussé d’interventions électro-rock bien dosées. C’est vachement bien foutu !

Pays: FR
Autoproduction/Dooweet Agency
Sortie: 2016