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HUGHES, Steve – One We Were (Part Two)

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Second volet du travail progressif de ce multi-instrumentiste anglais, qui je le rappelle a fait partie de nombreuses formations d’importance. Ex-batteur de Kino, Big Big Train et The Enid, il maitrise à nouveau plusieurs instruments comme les synthétiseurs, la basse, la guitare, le chant et bien sûr ses armes de prédilection. Epaulé cette fois par Angie Hughes et Katja Piel pour le chant, il s’adjoint également les services de Richie Phillips (saxophone), Maciej Zolnowski (violon) et des guitaristes Keith Winter et Dec Burke.

On commence par du pop-néoclassique où piano et percussions accompagnent le chant, pour un démarrage soft chargé de mélodie. Puis le saxophone et la guitare partent dans les airs, apportant une touche de jazz-fusion et de progressif, qui garde toujours en arrière-plan la base néo-classique. Manifestement la recherche mélodique semble être le point d’orgue du musicien, avec encore dans cette première composition un très beau passage atmosphérique et jazzy, pour un morceau des plus complexes. Le côté symphonique et pop-rock nous parvient alors sur la seconde plage, offrant même un côté FM proche de certains groupes américains.

En fait comme pour le premier volet de ce « One We Were », le musicien/compositeur mélange allègrement les styles musicaux, se permettant de brasser les différentes déclinaisons du rock-progressif avec ça et là, des pointes de jazz, de pop ou même de reggae ! La texture globale respire un grand professionnalisme, car tout est ici judicieuse joué au sein de ce véritable kaléidoscope sonore. Une ballade pop-rock à l’américaine précède une composition quelque peu électronique et mystérieuse, puis c’est le retour d’un néo-classique qui s’acclimate de la pop-musique. D’ailleurs on perçoit de nombreux relents de classic-rock, ainsi que de nombreuses références à des groupes des eighties ou des années 90.

Tout du long le travail vocal reste limpide et les chœurs d’envergure, sinon l’orchestration reste variée touchant effectivement de nombreux courants musicaux. On constate également l’élaboration d’un son résolument moderne, avec de nombreux passages symphoniques qui lorgnent parfois sur le rock FM (sans être péjoratif). Je souhaitais ajouter quelques mots concernant l’épique instrumental « Clouds », qui montre un développé partant du néo-classique pour évoluer vers un rock-progressif et un jazz-fusion techniques et complexes. Une musique où l’on retrouve parfois l’ambiance crée par des musiciens comme Mike Oldfield, Steve Hackett ou Chris Squire ! Pour les chœurs, on pensera aux Beach Boys.

Vous l’aurez compris il y a à boire et à manger dans cet album, car l’artiste anglais a de nouveau intégré dans ses compositions une multitude de courants et d’influences. Ce qu’il faut retenir c’est que tout y est bien fait, un travail remarquable d’élaboration musicale épaulé par une production irréprochable comme toujours de la part de PPR (Oliver Wenzler). Comme pour l’album de T, que tous les progressistes se réveillent car cet album est pour vous.

Pays: GB
Progressive Promotion Records PPRCD045
Sortie: 2016/12/09

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