SYBERNETYKS – Dream Machine

Sur sa page Bandcamp, le quatuor français Sybernetyks se décrit comme un groupe Rock Industriel et donc, en ce qui me concerne, il s’est déjà trompé de client. D’autant que « Dream Machine », son premier opus autoproduit, ne sonne pas vraiment comme l’une de ces formations Rock Industrielles plombées (NDR : telles que Ministry, Rammstein ou Fear Factory, pour n’en citer que quelques unes) sur lesquelles, en intransigeant, j’ai collé l’étiquette « Métalliquement Acceptable ».

Bien qu’il fasse un usage intensif de samples, machines et autres bidouillages électroniques, Sybernetyks s’inscrit plus, à mon humble avis, dans la ligne des groupes Rock ‘passepartouts’ à l’américaine qui font le bonheur des adolescents et de leurs mamans branchées.

Ceci étant dit, si vos goûts musicaux vous portent vers le Rock Mainstream moderne, propre et formaté de 3 Doors Down, Nickelback, Papa Roach, Linkin Park et leurs clones et que vous appréciez les mélodies accrocheuses, musclées, mais pas trop, les productions cristallines, les voix chaudes et les coupes de cheveux irréprochables, il y a probablement matière à faire un achat intéressant. A vous de voir.

L’album (44’08) :

1. Virtual Lights (3’20)
2. DNA (4’32)
3. Downstream (4’09)
4. Genesis (3’42)
5. Tech-Noir (3’57)
6. Disconnected (4’13)
7. Karma Protocol (3’57)
8. As The Stars Fade Away (1’03)
9. Satellite (4’07)
10. Junction (3’15)
11. Revolution (3’36)
12. Dream Machine (4’13)

Le groupe :

• Paul Darbot : Chant
• Emilien Vives : Batterie
• Jyhell : Guitares
• Hohann Sadok : Basse

Pays: FR
Autoproduction
Sortie: 2016/10/17